Le projet PIC que j’ai mis en place dans mon milieu de stage a été élaboré en lien avec un enjeu de société : L’utilisation des réseaux sociaux chez les jeunes. Ce projet interdisciplinaire touchait notamment l’éthique, le français et les arts plastiques. L’objectif de cette séquence d’enseignement et d’apprentissage est d’informer et d’outiller les élèves sur l’utilisation des réseaux sociaux afin qu’ils puissent développer une relation positive et saine. De plus, le développement de leur esprit critique face à cet enjeu est central dans cette séquence didactique.
Dans le cadre de ce projet, nous aborderons le sujet de l’eau potable à la ville de Québec (l’approvisionnement, la création et la gestion des réseaux de distribution, la pollution, la consommation, etc.). Au cours du cycle, les élèves seront amenés à se questionner sur le sujet. D’où vient l’eau potable consommée à la ville de Québec ? Avons-nous un problème d’eau potable? Quels sont ces problèmes? Que causent les problèmes identifiés? Qui sont les acteurs affectés par ces problématiques? L’eau est-elle disponible à tous de façon équitable?
J'ai fait mon projet d'intervention en contexte avec les élèves de 4e année afin de favoriser leur autonomie ainsi que leur gestion des conflits et des émotions lors des travaux en équipe. Mon projet consistait à créer un jeu de société en équipe de 4 ou 5 élèves. J'ai moi-même choisi les équipes pour que les forces de chacun soient mises à contribution. Chaque équipe devait créer une planche de jeu (domaine des mathématiques) et ensuite écrire différentes questions sur plusieurs apprentissages vus en classe (domaine du français).
En bref, mon PIC se situe surtout dans les domaines du français et de la science, plus précisément sur l’univers terre et espace, tel que prescrit par le ministère. Les élèves ont été amenés à s’approprier la théorie en sciences et à lier les informations entre elles dans le but de construire un schéma de concepts qui prenait en compte la matière de 4e, 5e et 6e années. Ainsi, les élèves étaient amenés à établir des liens entre le système Soleil-Terre-Lune, les phénomènes naturels ainsi que le système solaire.
Tout d’abord, je trouve pertinent de nommer le contexte dans lequel je me suis retrouvée en début d’année.
Je me retrouve titulaire de la classe. Je vis à la fois de l’excitation et de l’anxiété face à la charge de travail et aux responsabilités qui m’attendent. Je considère toutefois que j’ai les connaissances et l’expérience nécessaire pour réussir à relever ce défi.
Dès le début de l'année, j'avais remarqué que mes élèves avaient de l’intérêt par rapport aux albums jeunesse, aux histoires racontées et aux anecdotes personnelles. Ils étaient toujours très emballés lorsque je leur faisais la lecture d’un album jeunesse. De plus, mes élèves aimaient partager leurs idées et ils étaient très créatifs. Par mes observations, j’ai remarqué que mes élèves avaient de la difficulté en écriture et qu’ils manquaient souvent d'idées pour réaliser les travaux d’écriture qu’ils soient simples ou plus complexes.
À l’automne dernier, j’ai réalisé mon stage IV dans une classe de 3e année à l’école Plein-Soleil. Le contexte scolaire particulier de 2020-2021 a rapidement mis en évidence certaines problématiques. Le principe de « bulle classe » s’est avéré plus difficile pour quelques élèves ce qui entraîna des conflits entre eux. Certains avaient beaucoup de difficultés à se parler correctement, à jouer ensemble ou à faire de bons choix pour que les jeux et activités se passent bien.
Le projet consistait en une présentation d’un livre que chaque élève choisissait. Ce choix de projet résidait dans le fait que les élèves de la classe n’étaient pas portés vers la lecture. La classe étant principalement composée de garçons, certains jeunes lisaient simplement parce que cela leur était demandé en classe et d’autres ne faisaient qu’observer les images de leur livre, et ce, même s’il s’agissait d’une classe de 4e, 5e et 6e années.
Les élèves de ma classe de stage m’ont fait part de leur intérêt envers la planète et les animaux dès le début de l’année lors d’une activité où ils devaient m’exposer leurs champs d’intérêt.
Dès le début de l’année scolaire, mon enseignante associée et moi avons remarqué un besoin chez nos élèves de deuxième année : en écriture, ils étaient faibles et démotivés. En effet, il y a des élèves pour qui la segmentation des mots dans la phrase n’était toujours pas acquise, ce qui inquiétait mon enseignante associée, qui n’avait jamais vu cela en dix-sept ans de carrière. Peut-être c’était une conséquence de la fameuse COVID-19, mais c’était à nous de trouver une solution pour répondre à ce problème.