Le projet consistait en une présentation d’un livre que chaque élève choisissait. Ce choix de projet résidait dans le fait que les élèves de la classe n’étaient pas portés vers la lecture. La classe étant principalement composée de garçons, certains jeunes lisaient simplement parce que cela leur était demandé en classe et d’autres ne faisaient qu’observer les images de leur livre, et ce, même s’il s’agissait d’une classe de 4e, 5e et 6e années. (Oui, vous avez bien lu, il s’agissait d’une classe à triples niveaux.) Autrement dit, la lecture n’était pas quelque chose qui plaisait à la majorité des jeunes de la classe. J’avais aussi observé que les jeunes n’étaient pas très appliqués, surtout lorsqu’il s’agissait de faire des arts plastiques. Ils ne prenaient pas le temps de faire preuve de minutie et d’être précis dans leurs réalisations. C’est pourquoi le projet combinait le français et les arts plastiques. Donc, le livre qui était choisi par l’élève était utilisé pour fabriquer une boîte à l’image de ce livre. Cette boîte à souliers servait d’ailleurs de support visuel aux jeunes, lors de la présentation de leur livre à la classe. Le but étant de faire une présentation orale d’un livre que l’élève aimait ce qui permettait la promotion littéraire entre les jeunes.
Bref, les élèves avaient besoin d’améliorer leurs compétences en français principalement et en arts plastiques. Ce projet servait avant tout à promouvoir la lecture et à donner le goût de lire aux jeunes de la classe. Ensuite, il visait à améliorer la minutie en arts plastiques. Les jeunes avaient besoin de lire pour enrichir leur banque de vocabulaire personnel qui n’était pas très riche. Ils devaient aussi apprendre à soigner leur travail et à prendre le temps de bien faire ce qui leur était demandé.
Pour y parvenir, les élèves devaient remplir un document qui regrouperait toute l’information importante au sujet de leur livre préféré et qui permettait de déterminer le passage qu’ils allaient mettre en scène dans leur boite à soulier. Des périodes de rétroactions modélisées par l’enseignante avaient aussi lieu entre les jeunes pour les amener à améliorer leurs créations. En parallèle du projet (PIC), les interventions pour amener les jeunes à développer le goût de la lecture et leur minutie étaient aussi en place. Par exemple, la lecture du roman Jefferson de Jean-Claude Mourlevat, le rappel de l’importance de la minutie et de la précision dans toute autre activité, etc.
Au terme du projet, j’ai pu constater que les élèves étaient plus appliqués dans leurs travaux et que certains appréciaient davantage les périodes de lectures. Des jeunes avaient même commencé à amener des livres de lecture chez eux. La fabrication de la boîte avait créé un grand engouement et le plaisir à participer au projet était palpable. Je suis heureuse d’avoir pu constater la réussite de ce projet.
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