J’ai effectué mon stage IV dans une classe de 2e année à l’école de La Chanterelle. Dès le début de l’année, j’ai remarqué lors de tout déplacement, transition ou à la suite d’une récréation, il y avait plusieurs interventions à faire pour aider les élèves à régler leurs conflits ou à gérer leurs émotions face à une situation qu’ils avaient vécue. En effet, ils revenaient dans la classe avec un état émotif et ils n’étaient donc pas prêts à l’apprentissage. Ils ressentaient une tornade d’émotions qui les empêchaient de se concentrer.
J'ai effectué mon dernier stage dans une classe de 3e année à l'école Fernand-Seguin. Il s'agit d'une école à vocation scientifique où les élèves sont grandement au coeur de leurs apprentissages. Le groupe était relativement bon tant au niveau académique que comportemental. Les élèves travaillaient grandement sur leur autonomie et aimaient participer à la gestion de la classe lorsqu'il était possible de le faire. Par contre, j'ai constaté qu'une bonne majorité d'élèves étaient impulsifs.
Lors du stage 4, j’ai eu la chance de travailler avec des élèves de 4e année à l'école des Cimes à Beauport. Dès les premières récréations, j’ai remarqué que ces derniers avaient tendance à mal s’occuper sur la cour : bousculade et violence verbale étaient au rendez-vous. En effet, mes élèves se trouvaient des jeux, cependant, ils se chicanaient et ils commençaient à se chamailler et à s’insulter. Évidemment, ces genres de comportements n’étaient pas acceptés sur la cour d’école.
L’automne dernier, j’ai réalisé mon stage dans une classe de première année. Dès le début de mon stage, mon enseignante associée et moi avons constaté que les élèves vivaient constamment des conflits et qu’ils n’étaient pas en mesure de les régler. Cela avait pour effet de perturber les activités de la classe notamment puisque nous perdions beaucoup de temps à régler des conflits lors des entrées en classe, mais aussi puisque les élèves n’étaient pas en mesure de collaborer pour réaliser des tâches.
Qui n'a jamais entendu ces phrases-là?
Dès le début de mon stage IV, ça m'a sauté aux yeux à quel point les élèves ne réfléchissent pas toujours avant d'agir ou de parler. Selon eux, si leur voisin l'a fait, c'est correct qu'ils le fassent aussi. Je n'en revenais pas que des élèves de 5e et 6e année traitait un autre élève de «trou de balle» juste parce que son voisin l'avait fait avant.
Les pauses actives au 3e cycle
Description du projet et des observations du contexte |
Description du projet et des observations du contexte
Intentions d’intervention
Observations du contexte
Description du projet