Mon projet PIC visait à améliorer les relations que les élèves entretiennent entre eux afin de les rendre plus positives et agréables au quotidien. Il y a plusieurs personnalités assez fortes dans ce contexte de classe, ce qui crée un effet d’engouement. Lorsqu’un élève avertit sans cesse un ami, tous les autres élèves commencent à le faire. Cela crée un climat plutôt négatif et peu favorable aux apprentissages puisque tous les élèves sont constamment en train de se surveiller les uns les autres. Ils ont un grand besoin social de plaire aux autres.
J’ai réalisé mon dernier stage au préscolaire à l’école du Bac, à St-Lambert-de-Lauzon. Dès le début de l’année scolaire, mon enseignante associée et moi avons remarqué que le vocabulaire n’était pas très varié ou imprécis, et ce, de façon générale chez les élèves. Étant dans un milieu favorisé, cette observation était assez surprenante. De plus, j’ai eu la chance d’accueillir une jeune fille hispanique dans la classe, donc l’apprentissage du français était tout nouveau pour elle.
Mon projet s’est déroulé dans une classe de maternelle 5 ans à l’école Saint-Albert-le-Grand. Nous retrouvons sept filles et huit garçons. En effet, les élèves de ma classe de stage se démarquent par le besoin de s’exprimer et de se sentir écoutés par l’adulte. Cependant, le manque de temps m'empêchait souvent de leur accorder de l'attention individuelle.
En observant mon contexte de classe, j’ai vu qu’une difficulté principale se situait généralement en français. Effectivement, en écriture, quelques enfants du groupe « n’avaient pas d’idées » et avaient tellement peur de faire des fautes que cela bloquait leur fluidité de rédaction. De plus, au moins le tiers du groupe écrivait syllabiquement, ce qui apportait aussi une difficulté de compréhension. C’est donc pourquoi je voulais travailler l’écriture.
L’automne dernier, j’ai réalisé mon stage dans une classe de première année. Dès le début de mon stage, mon enseignante associée et moi avons constaté que les élèves vivaient constamment des conflits et qu’ils n’étaient pas en mesure de les régler. Cela avait pour effet de perturber les activités de la classe notamment puisque nous perdions beaucoup de temps à régler des conflits lors des entrées en classe, mais aussi puisque les élèves n’étaient pas en mesure de collaborer pour réaliser des tâches.
En début d'année, j'avais constaté que les parents de mes élèves participaient peu ou ne participaient pas à la vie scolaire de leur enfant. Je mettais des papiers dans l'agenda et il ne revenait pas. Je devais insister sur plusieurs points pour obtenir des réponses. De plus, certains parents ont eu même eu une mauvaise expérience avec l'école étant jeune donc leur lien «école-famille» est très faible. Suite à cela, j'ai décidé d'impliquer les parents à ma classe. J’ai pris la décision d’intégrer les parents à ma classe de stage.
Le projet que j'ai réalisé avec les élèves de ma classe de stage se nomme « École- ogie ». On peut aisément comprendre que ce projet tournera autour de l’environnement et des manières de le protéger.
Mon projet consistait à organiser de courtes périodes d’activité active au quotidien. J’avais remarqué que les élèves de la classe peinaient à éprouver du plaisir en classe, comte tenu de leur manque de motivation scolaire et à leurs difficultés d’apprentissage qui leur alourdissaient la tâche. En effet, certains avaient tendance à rester passifs dans leur apprentissage en classe si on ne les interpellait pas personnellement ou avec un gain.