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Observations du contexte

Dès le début de mon stage dans ma classe de deuxième année composée de vingt élèves (dont quatre EHDAA et deux élèves présentant des TC), j’ai rapidement constaté une ambiance de groupe plus ou moins harmonieuse : nombreux étaient les élèves qui recherchaient l’attention et sollicitaient mon approbation de manière constante. Par ailleurs, j’ai remarqué que les apprenants de ma classe vivaient de multiples conflits au cours d’une journée et qu’ils ne possédaient pas les moyens nécessaires pour les résoudre eux-mêmes. En fonction de mes observations, j’ai décidé d’axer mon projet d’intervention en contexte sur le développement de l’autonomie chez les élèves de mon groupe. En accompagnant ces derniers à devenir plus autonomes dans leurs apprentissages ainsi que dans leurs habiletés sociales, je voulais non seulement satisfaire l’un des trois besoins psychologiques fondamentaux de l’individu, mais aussi assurer une meilleure différenciation pédagogique.

Interventions menées

Pour ce faire, j’ai voulu exploiter la littérature jeunesse et différents courts métrages animés afin de susciter la discussion quant aux divers concepts se rattachant à l’autonomie (sens des responsabilités, engagement, collaboration, etc.). Ensuite, j’ai mis en place une échelle d’autonomie en prenant soin d’y associer des comportements observables, laquelle était affichée au tableau en tout temps. J’ai également jugé pertinent d’enseigner à nouveau de manière explicite le rôle des lucioles expertes[1], le fonctionnement du conseil de  coopération et celui du système de renforcement positif d’équipes ; des moyens ayant été mis en place dès les premières semaines de classe avant même de songer à mon projet d’intervention en contexte.

Durant l’entièreté de mon projet, j’ai cru essentiel de mettre de l’avant un style d’enseignement soutenant l’autonomie, notamment en favorisant le travail d’équipe, en créant du matériel tel que des procéduriers et en permettant aux élèves de faire certains choix pédagogiques (ex. : choix du sujet lors d’un atelier d’écriture). Ainsi, je souhaitais encourager les enfants à prendre plus d’initiatives et à prendre conscience de leur bagage de connaissances leur permettant de se débrouiller sans l’aide d’un adulte.

Résultats

Bien que mon PIC ait évolué et se soit complexifié tout au long du stage, je juge avoir réussi à implanter des moyens menant les élèves à gagner en autonomie. Effectivement, à la fin de mon stage, j’ai constaté que l’ambiance de groupe était largement plus harmonieuse et propice à l’apprentissage, que ma gestion de classe était grandement plus efficace et que les routines et les transitions étaient dorénavant bien enracinées. Par ailleurs, j’ai noté que les élèves se soutenaient et s’encourageaient davantage et que les conflits entre les enfants étaient de moins en moins fréquents puisque ces derniers étaient aptes à utiliser les outils à leur disposition (stratégies de gestion de conflit et conseil de coopération). Grâce à ce projet d’intervention, j’ai pu observer les élèves apprendre à voler de leurs propres ailes et en tirer une grande fierté.

 

[1] Élèves responsables et dotés d’un esprit agile, lesquels ont été soigneusement choisis par l’enseignante pour répondre aux questions et soutenir les autres élèves de la classe.

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Cohorte