Au fil des premiers mois de stage, j’ai remarqué que mes élèves avaient un grand intérêt pour la lecture. En effet, ils adorent lire et aiment particulièrement les moments de lecture en grand groupe. En classe, le climat est très sécurisant et accueillant. Toutefois, malgré les routines et les règles mises en place, j’ai pu observer que plusieurs élèves dans ma classe étaient impulsifs, ce qui entraînait des conflits et des gestes de violence lors des récréations.
L’orthophoniste, l’éducatrice spécialisée, mon enseignante-associée ainsi que moi-même avions observé quelques besoins au niveau du développement langagier dans la classe. Il y avait trois élèves sur treize à surveiller au niveau de leur langage, dont un qui présente un trouble du spectre de l’autisme et qui doit être évalué en orthophonie. L’élève présentant un TSA avait parfois de la difficulté à exprimer clairement ses besoins et à entrer en relation avec les autres élèves de la classe.
J’ai réalisé mon dernier stage dans une classe de 5e année à l’école de l’Étincelle à Terrebonne. Ayant une réalité différente à Montréal durant la pandémie, les élèves n’ont pas eu la chance de retourner en classe au printemps dernier. Ainsi, le retour en classe fut plus difficile pour certains. Ils ont rapidement repris la routine scolaire, mais certaines lacunes persistaient au niveau des apprentissages.
Pour mon PIC, j'ai tenté d'amener des élèves de 2e année à développer leur motivation intrinsèque et leur plaisir lors de l'écriture (une tâche difficile vous conviendrez!). J'ai fait ce choix puisque ma classe de stage comportait plusieurs élèves éprouvant des besoins particuliers quant à l'apprentissage, puis la moyenne en français était très basse. Par ailleurs, l'écriture est une tâche difficile pour les enfants puisqu'elle nécessite une grande concentration, de la créativité, de la motricité fine et une part de mémorisation.
Mon milieu de stage était en première année dans une école de région. Il y avait 14 élèves en tout dans la classe dont 6 filles et 8 garçons. La 1ère année est le début du parcours scolaire des élèves, donc je me suis penchée sur les apprentissages. De ce fait, je me suis intéressés à la lecture. Elle est à la base des apprentissages et de la vie des élèves. En effet, la lecture leur permet d'avoir une forme d'autonomie qui va les suivre toute leur vie.
La différenciation pédagogique et la création de périodes de soutien pédagogique sont les deux éléments qui ont fait partis intégrante mon stage. Celui-ci se déroulant en première année, en milieu autochtone, les disparités dans la classe ainsi que les besoins pédagogiques étaient nombreux. En effet, dès le début du stage, j’ai noté plusieurs difficultés et retards d’apprentissage en lien avec la compréhension des consignes, le langage (puisque le français n’est pas leur première langue) et les tâches longues et complexes.
J’ai réalisé mon stage dans une classe de première année. À ce niveau scolaire, les élèves assimilent les préalables pour apprendre à lire et à écrire, ce qui est un gros défi. Lors des périodes d’écriture plus particulièrement, j’ai remarqué que mes élèves avaient de la difficulté à être autonomes. Malgré le fait que mon enseignante associée et moi les encouragions à essayer seuls et que nous minimisions l’erreur, la plupart des élèves attendaient le soutien d’un adulte pour essayer d’étirer les mots et de trouver les sons afin d’écrire leurs idées.
Mon stage 4 s'est déroulé dans un milieu multiculturel, soit à l’école Notre-Dame-de-Foy dans une classe de 6e année de 12 élèves. Après quelques semaines passées dans cette dernière, j’ai pu réaliser que l’écart entre les élèves plus forts et les élèves plus faibles était assez flagrant. En discutant avec mon enseignante associée, nous étions en accord avec le fait que la plus grande difficulté de nos élèves était : l’écriture.
Ce projet a pris la forme de différents ateliers sous le thème de la compétence 2 dans le programme de formation de l’école québécoise à l’éducation au préscolaire. Ces ateliers se sont divisés en deux catégories soit l’estime de soi et la découverte des émotions ainsi que la confiance en soi. Chaque thème a tourné autour d’un album jeunesse afin d’expliquer le concept choisi aux élèves pour qu'ils puissent ensuite faire une activité pour leur permettre d’approfondir cette matière.
Commencer sa première année, c’est une étape importante pour plusieurs enfants : c’est l’apprentissage de la lecture et de l’écriture, l’identification (et – surtout – la découverte) des goûts personnels ainsi que le développement de diverses habiletés motrices, cognitives et sociales.