Observations du contexte
Dans ma classe de stage (6e année), il y avait beaucoup de conflits entre les élèves. Certains « populaires » avaient de la difficulté à s'ouvrir aux autres qui ne font pas partie de la « gang », tandis que ces derniers avaient énormément de difficulté à se faire inclure et accepter par les autres. Mon PIC a été monté en ce sens : le développement des habiletés sociales (vivre ensemble). J'ai donc monté un projet en Univers Social de plusieurs étapes où les élèves devaient travailler en coopération.
À la lumière des caractéristiques de mes élèves, j'ai décidé de cibler le volet émotion pour mon projet d'intervention en contexte. Dès le début de l'année, j'ai remarqué chez la plupart de mes élèves de première année des difficultés considérables liées à la gestion et à l'identification des émotions. Ce manque se faisait sentir particulièrement lors des récréations, des dîners ou simplement lors des transitions.
J’ai réalisé mon stage 4 dans une classe de deuxième année. Les élèves provenaient de milieux familiaux favorisés et ils ne présentaient pas de besoins particuliers très prononcés. En effet, les troubles de comportements et d’apprentissages n’étaient pas très marqués et le groupe fonctionnait très bien au quotidien. Les élèves cheminaient bien dans les apprentissages scolaires. Dans cet ordre d’idées, j’ai voulu imaginer un projet qui permettrait aux élèves de se dépasser et d’apprendre tout en étant motivés.
J’ai fait mon stage 4 en 3e année à l’école Saint-Louis-de-France 2 à Sainte-Foy, dans une classe de 25 élèves. Dès les premières semaines, mon enseignante associée et moi avons remarqué que les enfants n’étaient pas très autonomes en classe. Lorsqu’ils avaient un questionnement, ils ne prenaient pas beaucoup d’initiatives pour tenter de le régler par eux-mêmes. Ils levaient la main directement et attendaient passivement notre aide.
La différenciation pédagogique et la création de périodes de soutien pédagogique sont les deux éléments qui ont fait partis intégrante mon stage. Celui-ci se déroulant en première année, en milieu autochtone, les disparités dans la classe ainsi que les besoins pédagogiques étaient nombreux. En effet, dès le début du stage, j’ai noté plusieurs difficultés et retards d’apprentissage en lien avec la compréhension des consignes, le langage (puisque le français n’est pas leur première langue) et les tâches longues et complexes.
Comme nous le savons, le développement de la pensée abstraite se concrétise au stade des opérations formelles de Piaget, soit au début de l’adolescence (Paplia & Feldman, 2014). Par contre, puisque j’ai réalisé mon dernier stage dans une classe ordinaire de 3e année, mes élèves se situaient au stade des opérations concrètes. Concrètement, cela signifie que mes élèves avaient besoin d’avoir un rapport direct avec le monde tangible (celui qu’ils connaissent) afin de pouvoir raisonner de façon logique.
J'ai effectué mon dernier stage dans une classe de 3e année à l'école Fernand-Seguin. Il s'agit d'une école à vocation scientifique où les élèves sont grandement au coeur de leurs apprentissages. Le groupe était relativement bon tant au niveau académique que comportemental. Les élèves travaillaient grandement sur leur autonomie et aimaient participer à la gestion de la classe lorsqu'il était possible de le faire. Par contre, j'ai constaté qu'une bonne majorité d'élèves étaient impulsifs.
Mon projet s’est déroulé dans une classe de maternelle 5 ans à l’école Saint-Albert-le-Grand. Nous retrouvons sept filles et huit garçons. En effet, les élèves de ma classe de stage se démarquent par le besoin de s’exprimer et de se sentir écoutés par l’adulte. Cependant, le manque de temps m'empêchait souvent de leur accorder de l'attention individuelle.
Contexte