Dans le cadre de mon stage 4 en enseignement à l’école Internationale Saint-François-Xavier, j’ai mis en place des outils pédagogiques afin de développer l’autonomie des élèves de 4e année dans leurs apprentissages. Dès le début de l’année scolaire 2021, mon enseignante associée et moi avons constaté que les élèves avaient de la difficulté à être autonomes malgré les mesures et interventions mises en place dans la classe. En effet, ils prenaient beaucoup de temps à se mettre à la tâche demandée en plus de manquer énormément de confiance en soi.
Au fil des premiers mois de stage, j’ai remarqué que mes élèves avaient un grand intérêt pour la lecture. En effet, ils adorent lire et aiment particulièrement les moments de lecture en grand groupe. En classe, le climat est très sécurisant et accueillant. Toutefois, malgré les routines et les règles mises en place, j’ai pu observer que plusieurs élèves dans ma classe étaient impulsifs, ce qui entraînait des conflits et des gestes de violence lors des récréations.
Mon projet d'intervention en contexte en était un de longue haleine.
En début de stage, j’ai constaté un important manque d’autonomie de la part de mes élèves lorsque venait le temps de trouver des solutions à leurs problèmes, de chercher des réponses à leurs questions ou encore de s’occuper lorsqu’une tâche était terminée.
J'ai fait mon projet d'intervention en contexte avec les élèves de 4e année afin de favoriser leur autonomie ainsi que leur gestion des conflits et des émotions lors des travaux en équipe. Mon projet consistait à créer un jeu de société en équipe de 4 ou 5 élèves. J'ai moi-même choisi les équipes pour que les forces de chacun soient mises à contribution. Chaque équipe devait créer une planche de jeu (domaine des mathématiques) et ensuite écrire différentes questions sur plusieurs apprentissages vus en classe (domaine du français).
Pour répondre à la baisse de rendement observée chez plusieurs élèves, j’ai voulu trouver des solutions pour favoriser leur engagement et augmenter leur motivation. Je m’y suis prise en faisant une implantation accrue, mais graduelle, des TIC dans la classe. Sans changer les contenus, j’ai trouvé des manières originales d’utiliser davantage le TNI et de le faire plus fréquemment. J’ai aussi multiplié les occasions pour utiliser les tablettes de manière pertinente et ludique.
Mise en contexte :
Dans le cadre de mon parcours universitaire, j’ai eu la chance de faire un stage en Belgique dans une école qui offrait des formations en enseignement « Outdoor » aux étudiants belges. Ce stage ayant duré deux semaines, j’ai pu observer un avancement à plusieurs niveaux chez les enfants de maternelle en ce qui concerne l’autonomie, la motricité (globale et fine), la gestion des émotions, la conscience de la sécurité, la débrouillardise, l’imagination, etc.
Tout d’abord, je trouve pertinent de nommer le contexte dans lequel je me suis retrouvée en début d’année.
Je me retrouve titulaire de la classe. Je vis à la fois de l’excitation et de l’anxiété face à la charge de travail et aux responsabilités qui m’attendent. Je considère toutefois que j’ai les connaissances et l’expérience nécessaire pour réussir à relever ce défi.
Description du projet et des observations du contexte
J’ai eu la chance de faire mon stage 4 dans une classe de préscolaire à l’école de l’Île d’Orléans. Le groupe comptait 13 élèves provenant de divers milieux : Centre de la petite enfance (CPE), garderie en milieu familial ou même de la maison. Dès les premiers jours en classe, j’ai pu observer que les enfants avaient de la difficulté à gérer leurs émotions. Dans ma classe de stage, il y avait trois élèves en particulier qui demandaient davantage de soutien en lien avec les émotions. Les trois se retrouvaient souvent en situation de crise.