Mise en contexte :
Cet automne, j’ai réalisé mon stage dans une classe de 3e année à l’école de L’Escalade. J’avais 20 élèves dans la classe soit 10 filles et 10 garçons. Plusieurs d’entre eux avaient des besoins particuliers dont deux élèves ayant un trouble du spectre de l’autisme, plusieurs élèves à surveiller en raison d’éventuel diagnostic de dyslexie ou de dysorthographie, deux élèves TDAH et deux élèves suivis en orthopédagogie de façon hebdomadaire.
Divers moyens peuvent être mis en place dans une classe pour développer le gout à la lecture chez les élèves. Il est pertinent d'impliquer les élèves dans ce processus. Par exemple, les élèves peuvent être mobilisés pour partager leurs lectures favorites sous forme de carnets de lecture et ainsi permettre aux autres de découvrir une grande variété d’œuvres littéraires.
Mise en contexte
J’ai réalisé mon stage 4 dans une classe de deuxième année. Les élèves provenaient de milieux familiaux favorisés et ils ne présentaient pas de besoins particuliers très prononcés. En effet, les troubles de comportements et d’apprentissages n’étaient pas très marqués et le groupe fonctionnait très bien au quotidien. Les élèves cheminaient bien dans les apprentissages scolaires. Dans cet ordre d’idées, j’ai voulu imaginer un projet qui permettrait aux élèves de se dépasser et d’apprendre tout en étant motivés.
J’ai eu la chance de réaliser mon stage IV à l’école Joli-Bois à St-Gabriel-de-Valcartier au cœur de la nature. J’avais une classe au 2e cycle du primaire, soit en 4e année. Dès le début de ce stage, j’ai pu faire plusieurs constats concernant les besoins de mes élèves, leurs difficultés ainsi que leurs intérêts. Il m’a été possible de remarquer des difficultés plus prononcées et un manque de motivation face à une compétence en particulier, soit celle d’écrire des textes variés dans le domaine du français (Ministère de l’Éducation du Québec, 2006).
Avant d’élaborer mon PIC plus en détail, il est important d’en savoir davantage sur ma classe de stage pour connaître le contexte. J’ai fait mon stage dans une classe de 3e année du primaire dans une école à vocation internationale (PEI) où les élèves sont sélectionnés dès l’entrée à la maternelle. Ainsi, ce sont des élèves qui sont généralement forts, qui ont de grandes connaissances sur plusieurs sujets et qui apprennent rapidement. C’est donc des élèves avec lesquels il est possible d’avoir des discussions poussées et réfléchies.
Dès le début de mon stage en 3e année, j’ai remarqué que plusieurs élèves de ma classe n’étaient pas motivés lorsque venait le temps d’écrire. Pour un bon nombre d’élèves, leurs idées étaient limitées et peu développées et ils faisaient la tâche rapidement, ce qui donnait des résultats peu satisfaisants. En effet, leur manque d’inspiration faisait en sorte qu’ils écrivaient de courts textes, peu détaillés. Une autre lacune dans la compétence à écrire de mes élèves est qu’ils ne prenaient pas le temps de réviser sérieusement leur texte pour l’améliorer.
Comme nous le savons, le développement de la pensée abstraite se concrétise au stade des opérations formelles de Piaget, soit au début de l’adolescence (Paplia & Feldman, 2014). Par contre, puisque j’ai réalisé mon dernier stage dans une classe ordinaire de 3e année, mes élèves se situaient au stade des opérations concrètes. Concrètement, cela signifie que mes élèves avaient besoin d’avoir un rapport direct avec le monde tangible (celui qu’ils connaissent) afin de pouvoir raisonner de façon logique.
J’ai réalisé mon stage dans une classe de première année. À ce niveau scolaire, les élèves assimilent les préalables pour apprendre à lire et à écrire, ce qui est un gros défi. Lors des périodes d’écriture plus particulièrement, j’ai remarqué que mes élèves avaient de la difficulté à être autonomes. Malgré le fait que mon enseignante associée et moi les encouragions à essayer seuls et que nous minimisions l’erreur, la plupart des élèves attendaient le soutien d’un adulte pour essayer d’étirer les mots et de trouver les sons afin d’écrire leurs idées.