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Mise en contexte :

Mon stage s’est déroulé à l’école Beausoleil, à Victoria, en Colombie-Britannique. Par conséquent, les élèves évoluaient dans un milieu principalement anglophone. Le français était donc, pour la plupart, une deuxième langue et représentait un défi à l’oral et à l’écrit. Après un questionnaire et plusieurs observations, les élèves mentionnaient préférer l’anglais au français et étaient plus enclins à parler anglais lors des moments de récréations ou de temps libres. Après avoir fait un sondage leur demandant « qu’est-ce qui vous motiverait à parler français ? », il s’en était dégagé qu’ils aimeraient « apprendre des mots pour jouer ». À la suite de tous ces constats, le français représentait donc un défi d’apprentissage, mais aussi motivationnel.

L’objectif de mon PIC consistait donc à intégrer des occasions de jeux ludiques (ateliers) orientés sur le vocabulaire quotidien des élèves afin de stimuler leur motivation autodéterminée face à la langue française et d’amoindrir la charge cognitive des élèves pour des tâches liées au français. En d’autres mots, les élèves devaient s’impliquer davantage à parler français lors de leurs interactions afin de percevoir les côtés positifs de la langue française et d’enrichir leur vocabulaire de base.

Intervention :

Différentes activités étaient prévues, notamment un jeu de correspondance entre les élèves de la classe, un jeu des minutes qui les mettait au défi de parler en français en équipe le plus longtemps possible à travers des moments de jeux libres et d’autres, de descriptions, présentées à différents moments au cours de la semaine.  Finalement, une activité de collaboration avec les parents était aussi disponible pour les élèves. Plusieurs retours rétroactifs en lien avec l’objectif ont été réalisés chaque semaine. Les élèves ont aussi eu des moments où ils pouvaient s’autoévaluer quant à leur implication.

Résultats :

J’ai pu observer un changement dans leur implication quotidienne à parler français à l’aide de grilles d’observations. La collaboration des parents semblait aussi être un facteur appuyant.

Cohorte