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Pour commencer, j’ai réalisé mon stage dans une classe de 26 élèves de 6e année d’une école de Charlesbourg. Dans cette classe, j’ai rapidement pris connaissance des pistes d’action à mettre en place pour aider nos élèves ayant davantage de difficultés. Toutefois, suite à de nombreuses discussions avec mon enseignante associée, j’ai constaté que nos élèves «forts» étaient, bien malgré nous, nos élèves oubliés. Ce qui m’a d’ailleurs ébranlé a été de lire dans le texte d’une de nos élèves les phrases suivantes: «À l’école, je m’ennuie.

Écrire sans faute est un défi important pour beaucoup d’élèves, et ce, à tous les niveaux. C’est d’ailleurs une difficulté que j’ai rapidement détectée chez les élèves de ma classe de stage, en 3e année. En effet, ils faisaient beaucoup d’erreurs d’orthographe lors des dictées et dans les différents textes qu’ils écrivaient. Par exemple, dans une dictée de 30 mots, plus de la moitié des élèves ont fait 10 erreurs sur des mots appris depuis la première année, des mots qu’ils auraient dû savoir écrire correctement.

Plusieurs besoins différents étaient présents dans ma classe de stage de 26 élèves. Beaucoup avaient besoin d'attention ou d'aide, mais le nombre élevé d'élèves ne me permettait pas de consacrer tout le temps nécessaire à chacun. À travers ce projet, je souhaitais me concentrer sur les élèves en difficulté ou les élèves qui résistaient aux apprentissages. Mon objectif était qu'ils améliorent leur résultat dans au moins une des deux matières principales, soit en français ou en mathématique.

L'écriture prend une grande place dans le cursus scolaire des élèves du primaire. Les élèves de 2e et 3e cycle sont amenés à développer leurs stratégies pour composer et réviser leurs textes. Dans le contexte de mon stage 4,  j’ai remarqué que les élèves de la classe, en particulier les élèves de 4e et de 5e année éprouvaient des difficultés lors des périodes d’écriture. Un texte de 200 mots pouvait leur prendre plusieurs heures à écrire et je me retrouvais avec une file continue d’élèves venant me poser des questions à mon bureau.

Mon projet d'intervention en contexte portait sur le développement des habiletés sociales de mes élèves de 4e année. Ma classe était un lieu riche en discussions et commentaires. Mes élèves se connaissaient pour la plupart depuis la maternelle. Nous avions seulement une nouvelle élève dans la classe. Cependant, pendant les discussions de groupe et les moments de partages quotidiens et hebdomadaires, mes élèves ne posaient pas toujours des questions appropriées, utiles ou pertinentes.

jan 20 2024

Tout d’abord, j’ai fait mon stage 4 dans une classe Montessori en 4-5-6e année, soit une classe multiniveau. Il faut savoir que cette pédagogie prône la responsabilisation, l’autonomie et la coopération. Sans oublier que, en termes d’idéologie pédagogique, l’enseignante doit montrer aux élèves comment réaliser des tâches seuls (« apprends-moi à faire seul » ou encore « aide-moi à faire seul »).

Pour mon PIC, j'ai choisi l'approche par projet. Le but de ce projet était de permettre aux élèves de développer leur autonomie. Je me suis inspirée de mon contexte de classe pour construire un projet qui les motiverait en me basant sur leur sentiment d'appartenance envers notre serre hydroponique et leur lien avec le groupe d'adaptation scolaire avec lequel nous partageons cette serre.

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