Contexte et description du PIC
Il est souvent difficile pour les élèves de justifier leur réponse de manière pertinente quand on leur demande de le faire. Ainsi, à l’aide de l’enseignement explicite et de la lecture interactive, je suis venue mettre en place des interventions pour soutenir les élèves dans cette difficulté.
Dans le cadre de mon projet d’intervention en contexte (PIC), j’ai abordé une difficulté que j’ai constatée dans ma classe de 5e année : la complexité du travail de révision. Ce défi découle de plusieurs facteurs, notamment la méconnaissance du processus d’écriture chez les élèves, leur difficulté à se relire, la survalorisation des aspects linguistiques, ainsi que la charge cognitive associée à l’écriture (Falardeau, 2012).
J'ai réalisé mon stage 4 dans une classe de première année. Dès le début de l'année, j'ai pu remarquer que leur capacité d'attention était de courte durée en observant plusieurs comportements dans la classe tels que le bavardage et le gigotement sur la chaise. Pour mon PIC, j'ai décidé de répondre à ce besoin de bouger et de se changer les idées en intégrant les pauses actives lors des périodes de travail qui demandaient plus d'attention et d'efforts cognitifs.
Mon projet a été implanté dans une classe de préscolaire 5 ans de 13 élèves. Le besoin constaté se rapporte aux difficultés à s'arrêter, à revenir au calme en périodes de transition ou à gérer une émotion qui envahit l'enfant. En éprouvant certaines difficultés à réguler leurs émotions lors des transitions, les enfants ne sont pas disposés ou disponibles pour les apprentissages. Depuis le début de l'année, nous utilisions la respiration durant certaines transitions pour tenter de gérer nos émotions.
Mon stage était dans une école qui est dans un secteur défavorisé. Ce milieu, malheureusement, ne permet pas à tous les élèves de partir de la même place au niveau émotionnel. Nous avons observé depuis septembre, avec mon enseignante associée, que plusieurs de nos élèves ne savaient pas gérer leur émotion lorsqu’ils sont dans de différentes situations. Que ce soit lorsqu’ils sont heureux, qu’ils soient tristes ou fâchés, ils ne savent pas comment revenir au calme.
Lors de mon stage au préscolaire 5 ans à l'automne, j'ai remarqué que le jeu symbolique des enfants n'était pas développé à son plein potentiel. C'était un groupe qui était sensible à l'écrit et à la lecture, mais qui ne semblait pas savoir comment l'intégrer dans leur quotidien. Mon but était donc d'amener les enfants à améliorer leurs capacités de jeu tout en rejoignant leurs intérêts. Ce projet visait à développer les moyens aidant à l'intégration de l'écrit dans le jeu symbolique des enfants.
J’ai fait mon stage dans un milieu socioéconomique défavorisé, dans une classe de quatrième année. Dans la classe, 9 élèves sur 19 ont un plan d’intervention, ce qui est près de la moitié d’entre eux. Chaque élève possède un portrait différent, chacun ayant ses propres forces et ses propres défis. L’autre moitié de la classe est plutôt composée d’élèves qui ont une certaine facilité et qui progressent rapidement dans leurs apprentissages, et ce, dans toutes les matières.
Contexte:
Mon stage 4 s’est déroulé à l’école Anne-Hébert, dans une classe de 4e année. Les élèves de ma classe provenaient de milieux socioéconomiques divers et apprenaient à des rythmes très différents. La différenciation pédagogique était donc un élément clé dans mes enseignements.
L'élève, en situation de reprise, manque de motivation envers les travaux demandés en classe. Il est en grande difficulté et n'a pas des liens positifs avec les autres élèves de la classe. Dans le même ordre d'idée, le lien avec l'enseignante doit être amélioré. D'abord, l'enseignante opte pour l'humour afin d'avoir un meilleur lien avec l'élève : elle crée des blagues avec lui. Ensuite, le système prévoit des récompenses de son choix (par exemple, être le chouchou de la classe).