Ma classe de stage était diversifiée et nous avions beaucoup d’énergie. Mes 19 élèves de 4e année de l’école Saint-Mathieu aimaient beaucoup apprendre de nouvelles choses. Cependant, il y a beaucoup de révision en début d’année et j’ai constaté une perte d’intérêt progressive chez plusieurs élèves. J’ai donc adapté mon enseignement en conséquence et j’ai décidé d’essayer certaines choses. Mon PIC, par exemple, avait pour objectif de permettre à chaque équipe (2-3 personnes) d’apprendre un savoir par eux-mêmes (préalablement choisis dans la PDA).
Mon stage s'est déroulé dans une classe de 4e année d'un milieu assez défavorisé. Avant même le début du stage, j'avais exprimé à mon enseignante associée le désir d'implanter des ateliers d'écriture avec les élèves. Elle était emballée par l'idée puisque l'écriture est une importante lacune chez ses élèves depuis quelques années. Dès les premiers jours, j'ai pu constater les habiletés de mes élèves... Plusieurs refusaient d'écrire ou prenait énormément de temps à chercher comment écrire les mots. D'autres élèves écrivaient au son, omettaient les majuscules et les points, etc.
Contexte Dès le début de l’année scolaire, j’ai remarqué que les élèves avaient un grand besoin d’être dirigés dans les activités de classe. Ils cherchaient à trouver réponse rapidement à leur questionnement, mais se mobilisaient peu. Ils ne se référaient presque pas à leurs outils et préféraient poser la question à l’enseignant plutôt que d’avoir à chercher eux-mêmes. En français, ces difficultés transparaissaient principalement lorsqu’ils étaient face à une lecture.
Notre stage s’est déroulé dans une école internationale dans un contexte particulier. En effet, nous étions en 6e année dans une classe flexible de 52 élèves en co-enseignement. Dans l’école, il n’y a pas de technicien en éducation spécialisé (TES) ni d’orthopédagogue étant donné qu’il y a peu d’élèves présentant des troubles d’apprentissage et/ou de comportement.
Les élèves ont fait un journal.
Les élèves ont fait un journal.
Vignette - PIC
Le projet d’intervention en contexte que j’ai mené en est un de correspondance. Par conséquent, le projet consistait à écrire à une autre classe de 3e année. Nous, les élèves et moi, avons fait cela en envoyant des lettres par la poste afin de découvrir ce moyen de communication. Notre classe correspondante est située à Montréal.
Par le biais de courtes capsules vidéos mises en ligne sur le site internet de la classe, l’enseignant présente certains éléments de la matière. Les élèves sont alors invités à consulter les capsules autant de fois que nécessaire. Par la suite, ils doivent expliquer ce qu’ils ont compris ou moins bien compris à l’aide d’un commentaire sur le blogue du site web de la classe. L’objectif de cette approche est de maximiser le temps de travail des élèves en présence d’un enseignant. Ainsi, tous les travaux qui auraient été faits à la maison sont alors faits lors des heures de classe.
Dans les classes de 5e année de Mme Anne-Marie et Mme Véronique de l’école Le Trivent 2, j’ai pu observer dès le début de mon stage IV une belle participation en univers social… mais chez quelques élèves seulement. En effet, l’ensemble de la classe était heureux de voir au tableau qu’il y avait une période d’univers social prévue dans la journée.