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Préscolaire

Dès le début de l’année, j’ai remarqué que les élèves avaient un surplus d’énergie qui se manifestait de plusieurs façons. Tout d’abord, il était difficile d’avoir leur attention lors des rassemblements au tapis. En effet, après quelques minutes, certains commençaient à s’agiter et parvenaient difficilement à se tenir en position d’écoute. Cela venait affecter certains apprentissages du groupe. Par exemple, les moments de la causerie, de l’histoire et du message du jour étaient plus particulièrement difficiles.

Au courant de mon dernier stage en maternelle, j’ai remarqué qu’il était difficile pour plusieurs enfants de la classe de bien gérer les différentes émotions auxquelles ils faisaient face au quotidien. Cela pouvait parfois avoir un effet négatif sur les relations avec leurs pairs. J’ai donc mis en place un projet ayant pour objectif d’outiller les enfants en lien avec la gestion de leurs émotions par le biais de la littérature jeunesse et d’ateliers en lien avec cette thématique.

Ce projet d’intervention est basé sur l’idée que « L’enfant apprend le principe alphabétique à partir de l’écriture. » (Teberosky,2002) L’objectif est donc de favoriser l’émergence de l’écrit chez les élèves de la classe par le biais d’un journal de bord des classes nature, de la création d’un livre et de jeux symboliques dans lesquels seront exploités la dictée à l’adulte, l’écriture provisoire et l’écriture partagée.

Au cours des dernières années, j'ai pu remarquer que le besoin de bouger était présent chez la plupart des élèves au primaire. En effet, à la suite d'une activité qui demandait une écoute active, une grande concentration et à la suite du dîner, l'attention des enfants était très fragile et ceux-ci étaient très agités, ce qui affectait directement les apprentissages.

Dans le cadre du plan d’action du PIC, j’ai travaillé sur le développement d'un vocabulaire plus riche dans mon groupe de maternelle 5 ans. En effet, j’ai effectué mon stage 4 dans un milieu multiculturel et défavorisé. Dans ma classe, trois élèves sur dix-sept n’avaient pas le français comme langue maternelle. Ils étaient donc suivis en francisation. De même, six élèves du groupe avaient un suivi en orthophonie pour des difficultés langagières (prononciation, compréhension, etc.).

Mon stage s'est déroulé dans une classe de préscolaire 5 ans en milieu défavorisé. Dès le début de l'année, j'ai remarqué que les élèves étaient souvent fatigués et qu'ils avaient besoin de leur moment de détente pour renouveler leurs énergies. Cependant, lors de la détente, très peu de mes élèves dormaient réellement et plusieurs gigotaient à leur place. Seulement 3 ou 4 élèves dormaient et c'était souvent les mêmes élèves qui en avaient vraiment besoin pour terminer leur journée. 

En début de stage, j'ai ramarqué que la détente « traditionnelle », soit s'allongée au sol, n'était pas très appréciée de mes élèves. En feuilletant le nouveau programme de l'éducation préscolaire, j'ai voulu exploiter l'une des composantes de la compétence 1 : expérimenter différentes façons de se détendre. Étendu sur 4 semaines, mon projet consistait à expérimenter plusieurs manières de se détendre pour être ensuite en mesure de choisir la technique de relaxation qui nous convient le mieux.

Lors de mon stage 4 au préscolaire, j’ai rapidement observé que l’autonomie, notamment dans la gestion des émotions, était un défi pour plusieurs élèves. Cette observation m’a permis de remarquer que ce défi avait un impact majeur sur le climat de classe. D’abord, j’hésitais entre faire un projet en lien avec l’autonomie ou en lien avec la gestion des émotions.

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