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Préscolaire

Certains élèves de ma classe étaient parfois impulsifs et ils avaient de la difficulté à mettre des mots sur leurs émotions. Cela engendrait souvent des conflits avec leurs camarades de classe et des arrêts d’agir était parfois nécessaire. Je considère qu’il est primordial d’apprendre à réguler ses émotions, et ce, peu importe l’âge de l’enfant. J’ai donc décidé de faire mon projet d’intervention en contexte sous le thème des émotions auprès des élèves de ma classe.

Mise en contexte :

Dans le cadre de mon parcours universitaire, j’ai eu la chance de faire un stage en Belgique dans une école qui offrait des formations en enseignement « Outdoor » aux étudiants belges. Ce stage ayant duré deux semaines, j’ai pu observer un avancement à plusieurs niveaux chez les enfants de maternelle en ce qui concerne l’autonomie, la motricité (globale et fine), la gestion des émotions, la conscience de la sécurité, la débrouillardise, l’imagination, etc. 

L’orthophoniste, l’éducatrice spécialisée, mon enseignante-associée ainsi que moi-même avions observé quelques besoins au niveau du développement langagier dans la classe. Il y avait trois élèves sur treize à surveiller au niveau de leur langage, dont un qui présente un trouble du spectre de l’autisme et qui doit être évalué en orthophonie. L’élève présentant un TSA avait parfois de la difficulté à exprimer clairement ses besoins et à entrer en relation avec les autres élèves de la classe.

J’ai fait mon stage 4 dans une classe de maternelle 5 ans à l’école des Prés-Verts à Saint-Jean-sur-Richelieu, la ville d’où je viens. Il s’agit d’un milieu favorisé. J’avais 18 élèves motivés, intéressés, curieux et énergiques, sans besoins de francisation ni d’orthophonie. J’ai donc décidé de faire un projet qui aurait comme objectif de développer l’autonomie de mes élèves, car ceux-ci demandaient souvent mon aide ou mon attention lors de la gestion des conflits, l’exécution des routines et les activités plus dirigées.

Lors de mon stage final, j'ai observé un élève qui me semblait particulièrement manquer de maturité. Dès que quelque chose le contrariait, il se mettait à pleurer, à crier, à faire la fameuse « crise du bacon »... Bref, j'ai essayé plusieurs interventions auprès de cet enfant. J'ai également vu ce phénomène lors de mes deux dernières journées de suppléance chez un autre élève de 5 ans. Je pense que ce sont les comportements pour lesquels j'ai le plus de difficulté à intervenir. C'est donc une préoccupation pour moi.

Jan 28 2021

Les pauses actives

  • Katherine Allard

Dans ma classe de stage, j’ai remarqué que les élèves ont beaucoup de difficulté à rester assis et en silence pendant un certain temps. Même à l’heure de l’histoire, alors qu’ils viennent de terminer la détente, ils commencent à décrocher après 10 minutes. Ils ne sont alors plus en position d’écoute et sont facilement distraits. Cela fait en sorte que je choisis des histoires plus courtes, qui sont parfois moins intéressantes. Je suis dans une classe très petites, les élèves n’ont pas beaucoup d’espace pour bouger et ils font très peu de jeux libres.

J’ai eu la chance de faire mon stage 4 dans une classe de préscolaire à l’école de l’Île d’Orléans. Le groupe comptait 13 élèves provenant de divers milieux : Centre de la petite enfance (CPE), garderie en milieu familial ou même de la maison. Dès les premiers jours en classe, j’ai pu observer que les enfants avaient de la difficulté à gérer leurs émotions. Dans ma classe de stage, il y avait trois élèves en particulier qui demandaient davantage de soutien en lien avec les émotions. Les trois se retrouvaient souvent en situation de crise.

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