J’ai fait mon stage 4 dans une classe de maternelle 5 ans à l’école des Prés-Verts à Saint-Jean-sur-Richelieu, la ville d’où je viens. Il s’agit d’un milieu favorisé. J’avais 18 élèves motivés, intéressés, curieux et énergiques, sans besoins de francisation ni d’orthophonie. J’ai donc décidé de faire un projet qui aurait comme objectif de développer l’autonomie de mes élèves, car ceux-ci demandaient souvent mon aide ou mon attention lors de la gestion des conflits, l’exécution des routines et les activités plus dirigées. Le projet était divisé en quatre volets sur quatre semaines, afin de développer différents aspects nécessaires au développement de l’autonomie des enfants, puisque cela fait partie des besoins psychologiques fondamentaux à la base de la motivation et du bien-être.

Voici les éléments que je souhaitais travailler avec mon projet :

Semaine 1 : Développer l’estime de soi

Semaine 2 : Développer des stratégies de résolution de conflits efficaces

Semaine 3 : Permettre à l’enfant de faire des choix

Semaine 4 : Stimuler l’imagination et la créativité

J’ai créé un outil d’observation pour pouvoir évaluer le niveau d’autonomie des élèves au début du projet ainsi qu’à la fin. Ce tableau me permettait d’évaluer l’autonomie dans la résolution de conflit, dans l’exécution de la routine et dans les activités plus dirigées.

J’avais anticipé que la mise en place de ce projet ne serait pas simple puisqu’elle demandait de modifier certaines façons de faire, ou même parfois l’environnement, afin de permettre à l’enfant de développer son autonomie. Pour le laisser faire des choix, par exemple, il ne fallait pas créer une activité en particulier, mais plutôt s’assurer que l’environnement de l’enfant était propice à ce qu’il puisse prendre ses propres décisions : horaire flexible, matériel varié disponible, etc. Effectivement, ce fut un grand obstacle à la mise en place de mon PIC durant mon stage.