Observations du contexte
L’école dans laquelle j’ai effectué mon stage se situe dans l’arrondissement de Charlesbourg dans un quartier plutôt défavorisé. Elle accueille 395 élèves du primaire au 3ecycle. L’indice du milieu socioéconomique est de 6.
Observations du contexte
L’école dans laquelle j’ai effectué mon stage se situe dans l’arrondissement de Charlesbourg dans un quartier plutôt défavorisé. Elle accueille 395 élèves du primaire au 3ecycle. L’indice du milieu socioéconomique est de 6.
Mon stage s'est déroulé dans une classe de 4e année d'un milieu assez défavorisé. Avant même le début du stage, j'avais exprimé à mon enseignante associée le désir d'implanter des ateliers d'écriture avec les élèves. Elle était emballée par l'idée puisque l'écriture est une importante lacune chez ses élèves depuis quelques années. Dès les premiers jours, j'ai pu constater les habiletés de mes élèves... Plusieurs refusaient d'écrire ou prenait énormément de temps à chercher comment écrire les mots. D'autres élèves écrivaient au son, omettaient les majuscules et les points, etc.
Description du projet
Le but premier de mon projet est de travailler l’écriture. Il favorise des occasions plus nombreuses d’écrire par l’intégration d’une période quotidienne d’écriture à l’horaire. Tout comme le fameux « 15 minutes » de lecture, les élèves auront dorénavant une période de quinze minutes d’écriture au retour du dîner : « Mon petit moment d’écrivain ». Dans ces quinze minutes, ils pourront dans un cahier d’écriture libre écrire des récits en 3 temps aux thèmes variés.
Contexte : Dans le contexte de mon stage, je suis dans une classe de 6e année comportant 14 élèves. Il s’agit d’un milieu assez défavorisé, soit l’école Saint-Geneviève. Pour la première fois depuis plusieurs années cette année, la direction a pris la décision de former deux classes de 6e année. Les enseignantes de 5e et 6e année ont donc pris la décision de diviser les élèves selon leurs forces et faiblesses. Les élèves étaient classés selon s’ils étaient « forts » de manière générale à l’école ou plus « faibles » dans plusieurs matières.
Au cours de mon stage, j’ai fait plusieurs observations pour bien connaître mes élèves et la dynamique qui existait entre eux. J’ai rapidement vu que mes élèves étaient émotifs. Quelques-uns utilisaient cette émotivité et cette sensibilité à bon escient, en soulignant par exemple les bons coups de leurs pairs. D’autres s’emportaient facilement et pouvaient alors tenir des propos blessants ou, dans de rares cas, en venir aux coups. De plus, j’ai remarqué que certains élèves étaient moins intégrés dans le groupe et plus souvent ciblés par les critiques.