Cet automne, mon stage se déroule dans une classe multiniveau du troisième cycle à l’école Marguerite-Bourgeoys. Établi dans le secteur de Saint-Sauveur, cet établissement scolaire possède un indice de milieu socio-économique (IMSE) de 9/10. Ainsi, je travaille dans un milieu très défavorisé. Les classes ne sont que très peu nombreuses : j’ai présentement douze élèves. En outre, les classes n’ont jamais plus de 15 élèves étant donné qu’il est possible de retrouver jusqu’à 20 % d’élèves nécessitant des interventions ciblées par classe.

À partir d'octobre, j’ai mis en place une activité pédagogique nommée : 5 minutes fact. En somme, je visais à répondre à une lacune que je trouve très présente dans le milieu de l'éducation. De ce fait, je constate que l'univers social n'est pas l'un des domaines d'enseignement des plus prisé, autant auprès des élèves que des enseignants. De manière abrégée, je prends un 5 minutes, au cours de la journée, pour leur faire découvrir une personnalité historique, un évènement remarquable ou une invention/découverte. Par conséquent, cette présentation met toujours de l’avant un ou plusieurs aspects de l’univers social et, parfois, certains de la science et de la technologie. En effet, cela dépend du sujet traité. Devant l’enthousiasme de mes élèves pour ces petites capsules d’information, j’ai pris la décision de transformer cette activité quotidienne en mon projet intégrateur en faisant créer à mes élèves leur propre 5 minutes fact. Ainsi donc, mes élèves avaient pour tâche de se trouver un sujet sur lequel ils aimeraient en apprendre davantage afin de faire part de leur découverte avec leurs camarades de classe.

Au final, les élèves étaient très fiers de présenter le produit final de leur recherche. S'appuyant sur un support numérique et sur une fiche d'aide-mémoire, chacun d'eux était très fébrile de partager l'ensemble de leur recherche (certains d'entre eux souhaitant même pouvoir aller partager celui-ci [projet] dans d'autres classes du troisième cycle).