Dans le cadre de mon PIC, j'ai réalisé un projet visant sur l'inclusion et la neurodiversité au sein de ma classe de 4e année. Suite à mes observations, j'ai remarqué que plus de la moitié des élèves avaient un profil neuroatypique (TDAH, douance, dysgraphie, anxiété, troubles du langage). Ces besoins demandaient plusieurs interventions individualisées, comme l'utilisation d'outils technologiques ou un système de motivation personnalisé. Lorsque ces interventions étaient dirigées vers un élève seulement, je remarquais une incompréhension chez les autres.
Dans ma classe de stage, les élèves aiment s’entraider, travailler en équipe et échanger. D’ailleurs, le climat propice aux apprentissages est entre autres dû aux bonnes relations qu’entretiennent les élèves. Ainsi, je souhaitais leur offrir davantage d’occasions de travailler conjointement afin de répondre à leur besoin d’échanger.
À la suite de mes observations que j’ai faites depuis le début de mon stage en cours d’emploi, j'ai remarqué que les élèves de la classe de troisième année ont de la difficulté avec leur gestion des émotions. J’ai alors choisi de travailler les émotions avec mes élèves, puisqu’elles sont la base de la résolution de conflit. Les élèves de ma classe utilisent beaucoup la violence pour gérer leurs émotions. En effet, des coups sont souvent donnés ou des paroles méchantes sont souvent dites lorsqu’un élève vit une émotion forte.
Le but de mon PIC était de mettre en place un conseil de coopération dans ma classe de stage. Le but de ce conseil était d’améliorer l’environnement de classe en exploitant le dialogue entre les pairs. Comme je réalisais mon quatrième stage dans une classe de troisième année du primaire, le conseil de coopération se devait d’être modélisé et adapté à des enfants de cet âge.
Ce projet visait à améliorer la gestion des périodes de plan de travail pour me permettre de passer plus de temps sur la différenciation pédagogique en classe. Pour ce faire, mon PIC cherchait à varier la correction (autocorrection, correction en grand groupe) pour minimiser une partie de ma tâche en tant qu'enseignante et proposait l'utilisation de différentes méthodes de gestion de classe (pictogrammes, responsable du ton de voix) pour réduire le niveau sonore des élèves à la tâche.
Problématisation :
*Mon PIC n'a malheureusement pas eu lieu à cause de la grève. Voilà ce que j'avais prévu réaliser avec les élèves de ma classe.
Problématisation : besoins des élèves et de la classe
Mon projet d'intervention en contexte a été planifié pour ma classe de 4e-5e année. Toutefois, vu les jours de grève, il a été partiellement mis en place. Ainsi, je n'ai pas suffisamment de traces afin de témoigner une évolution chez les élèves.
(Le PIC n’a pas eu lieu à cause de la grève.)