Mon projet d'intervention en contexte a été planifié pour ma classe de 4e-5e année. Toutefois, vu les jours de grève, il a été partiellement mis en place. Ainsi, je n'ai pas suffisamment de traces afin de témoigner une évolution chez les élèves. 

D'abord, dès le mois de septembre, j'ai remarqué que plusieurs apprenants doutaient de leurs capacités et que ce manque de confiance les menait à se désorganiser et à refuser de compléter des tâches. Ainsi, l'objectif de mon PIC était que d'ici mon départ, soit le 22 décembre, les élèves soient conscients de leurs habiletés et de leurs compétences académiques. Dans cette optique, les moyens mis en place étaient les suivants :

- Installation d'un miroir avec des affirmations positives

- Mots d'encouragement personnalisés lors des évaluations

- Utilisation de la pédagogie par erreur

- Rédaction d'objectifs hebdomadaires à la vue des élèves (cibles)

- Autoévaluation hebdomadaire sur l'atteinte des objectifs

Ces moyens devaient permettre de répondre au besoin de compétence des élèves (Archambault et Chouinard, 2022). Plus précisément, il est prouvé que la rétroaction qui aurait été faite suite aux autoévaluations aurait été propice à la motivation puisqu'elle aurait répondu au besoin de compétence (McCallum et Boisclair, 2018). De plus, la pédagogie par erreur mise sur le rôle et sur l’importance de l’erreur dans l’apprentissage ce qui permet de ne pas diminuer le sentiment de compétence (Dehaene, 2013).