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Contexte :

Dans le cadre du stage IV, j’ai eu l’opportunité d’enseigner dans une classe de 3e année à l’école Du Domaine. Avant même de débuter mon stage, mon enseignante associée m’avait mentionné que la cohorte que nous allions avoir était une cohorte plus difficile. En effet, je me suis retrouvée face à une classe comportant plusieurs élèves avec des difficultés d’apprentissage, mais aussi beaucoup d’élèves avec des difficultés de comportement. C’est donc un beau défi que j’ai dû relever lors de mon stage. C’est un groupe qui avait besoin de beaucoup d’encadrement pour bien fonctionner. J’ai d’ailleurs rapidement constaté qu’ils étaient peu autonomes lorsqu’ils devaient faire du travail individuel. Je devais les accompagner constamment. Toutefois, les élèves de ma classe étaient très motivés et participaient bien lors de mes activités, ce qui me permettait de favoriser leur engagement en sollicitant leurs intérêts. En apprenant à mieux connaître mes élèves et en ciblant leurs forces et leurs défis, j’ai remarqué que l’écriture était un défi assez commun. C’est donc autour de l’écriture que j’ai décidé d’élaborer mon PIC, plus précisément, autour de la structure du récit. 

Description du projet :

Dans le cadre de mon stage, j’ai abordé les trois parties d’un récit avec les élèves (début, milieu et fin). Après avoir fait quelques activités en lien avec cette notion, les élèves devaient écrire une histoire en lien avec un monstre. Dans leur texte, je devais y trouver les trois parties du récit avec l’élément déclencheur, les péripéties, le dénouement et la situation finale. Nous avions également fait l’enseignement des stratégies de correction. Ils devaient donc être en mesure de mettre les majuscules et les points dans leurs phrases, accorder les groupes du nom et accorder les verbes que nous avions vus en classe. Lorsque j’ai fait la correction de leurs écritures, j’ai constaté que plusieurs éprouvaient de grosses difficultés. Par exemple, plusieurs ne mettaient pas de verbe dans leurs phrases, les majuscules et les points étaient placés aux mauvais endroits ou étaient simplement absents, les phrases ne faisaient pas de sens et les idées étaient mal organisées. L’orthographe et la segmentation des mots étaient aussi une difficulté pour plusieurs. La structure du récit était aussi très peu respectée. J’ai donc décidé de faire un projet en lien avec l’écriture et la structure du récit. De plus, il était important pour moi d’inclure la littérature jeunesse dans les apprentissages. Le projet se déroulait en plusieurs étapes; 

 

  1. Pour débuter, j’allais faire, avec les élèves, une activité sur la formation d’une phrase. L’objectif était de définir ce qu’est une phrase qui fait du sens. Ensemble nous allions nous pratiquer à composer des phrases bien écrites (majuscule, point, présence d’un verbe, présence de qui/quoi qui fait l’action). 
  2. Ensuite, nous allions faire un retour sur les différentes parties du récit en faisant un tableau d’ancrage avec les éléments importants (situation initiale, élément déclencheur, péripéties, dénouements, situation finale). 
  3. Lecture d’un conte pour enfants avec une petite situation d’écriture; J’allais faire la lecture d’un conte aux élèves et arrêter la lecture après la situation initiale. En 5 à 7 d’écriture, les élèves devaient écrire l’élément déclencheur et une péripétie. 
  4. Lecture d’un conte pour enfants avec une petite situation d’écriture; J’allais faire la lecture d’un conte aux élèves et arrêter la lecture après les péripéties. En 5 à 7 d’écriture, les élèves devaient inventer le dénouement et la fin de l’histoire. Ce 5 à 7 d’écriture se faisait en écriture à deux. 
  5. Projet final; Les élèves devaient finalement écrire une histoire d’hiver/ de Noël comportant les trois parties du récit. 
  6. Moment de partage; les élèves devaient se placer en équipe de deux. Ils devaient lire le texte de leur coéquipier dans le but de fournir des rétroactions (rétroactions par les pairs). À la suite de ce moment de rétroactions, les élèves devaient faire la correction et l’amélioration de leur texte. 

Interventions menées : 

Lors de ce projet, les élèves avaient un carnet d’écriture à leur disposition. Dans ce carnet, il y avait une banque de mots fréquents ainsi que des mots utiles à l’écriture d’un récit. La création de tableaux d’ancrage leur servait également d’outils pour ce projet. Mes interventions auprès des élèves portaient beaucoup sur la rétroaction. Mon but était de leur fournir des commentaires constructifs sur leur travail tout au long du projet pour leur permettre de progresser et de s’améliorer. 

Cohorte