Vers le milieu de mon stage, j’ai réalisé que mes élèves de 2e année commençaient à manquer beaucoup de motivation lorsque ceux-ci devaient réaliser une tâche en écriture. Lors des causeries écrites, certains élèves écrivaient 3 à 4 phrases très simples sans donner de détails et venaient me remettre leur travail afin de s'en débarrasser. Les semaines avançaient et je constatais que mes élèves se décourageaient facilement et rapidement devant cette tâche, qu’elle soit courte ou longue.
Contexte
J’ai effectué mon stage 4 en cours d’emploi à l’école du Domaine-sur-le-Vert à Saint-Hyacinthe, dans une classe de 2e année. Je suis d’ailleurs toujours la titulaire de cette classe. Face à de gros problèmes de comportement chez certains élèves, j’ai dû trouver une solution afin que les autres puissent bénéficier de leurs apprentissages sans être constamment perturbés par ces trois élèves.
Interventions menées
Dans le cadre de mon stage 4 dans une classe de première année, j’ai créé mon projet d’intervention en contexte (PIC). Pour ce faire, je me suis basé sur le contexte. Par exemple, les forces des élèves, ma mission et mon identité dans mon modèle de l’oignon ainsi qu’un intérêt commun entre mon enseignante associée, les élèves et moi. Je me suis aussi basé sur mes observations des besoins des élèves et de la classe. J’ai ciblé plusieurs besoins tels que développer l’autonomie, la motivation, la communication orale et développer l’autorégulation.
Description du projet et des observations du contexte
Il est souvent difficile pour les élèves de justifier leur réponse de manière pertinente quand on leur demande de le faire. Ainsi, à l’aide de l’enseignement explicite et de la lecture interactive, je suis venue mettre en place des interventions pour soutenir les élèves dans cette difficulté.
J'ai réalisé mon stage 4 dans une classe de première année. Dès le début de l'année, j'ai pu remarquer que leur capacité d'attention était de courte durée en observant plusieurs comportements dans la classe tels que le bavardage et le gigotement sur la chaise. Pour mon PIC, j'ai décidé de répondre à ce besoin de bouger et de se changer les idées en intégrant les pauses actives lors des périodes de travail qui demandaient plus d'attention et d'efforts cognitifs.
L'élève, en situation de reprise, manque de motivation envers les travaux demandés en classe. Il est en grande difficulté et n'a pas des liens positifs avec les autres élèves de la classe. Dans le même ordre d'idée, le lien avec l'enseignante doit être amélioré. D'abord, l'enseignante opte pour l'humour afin d'avoir un meilleur lien avec l'élève : elle crée des blagues avec lui. Ensuite, le système prévoit des récompenses de son choix (par exemple, être le chouchou de la classe).
Mise en contexte : Dans le cadre de mon stage 4 en deuxième année, j'ai rapidement réalisé que la grande majorité des élèves étaient peu autonomes. Ceux-ci se référaient constamment à l'adulte, et ce, même si les informations étaient clairement indiquées au tableau et qu'elles avaient préalablement été nommées. Plusieurs avaient de la difficulté à se mettre à la tâche et se décourageaient rapidement s'il n'y avait pas d'adulte à leur côté, ce qui représentait un réel défi, car il était difficile de venir en aide à tous les élèves en même temps.
J'ai effectué mon projet d'intervention en contexte sur le développement de l'autonomie. J'ai rapidement pu observer que les élèves étaient peu autonomes, qu'il m'était nécessaire de toujours répéter les mêmes consignes et que les élèves se référaient toujours à l'adulte dès qu'il y avait un petit élément qui accrochait.
Dans ma classe de stage, j’ai observé qu’un élève avait un très faible niveau d’engagement lors des activités. Il semblait manquer de motivation et s’impliquait peu dans ses tâches, ce qui affectait ses apprentissages et son comportement. En effet, il se décourageait facilement, se renfrognait lorsqu’il était ennuyé, persévérait peu lorsqu’il trouvait une tâche difficile et adoptait des comportements dérangeants lorsqu’il n’était pas engagé.