Aller au contenu principal

Dans ma classe de stage, j’ai observé qu’un élève avait un très faible niveau d’engagement lors des activités. Il semblait manquer de motivation et s’impliquait peu dans ses tâches, ce qui affectait ses apprentissages et son comportement. En effet, il se décourageait facilement, se renfrognait lorsqu’il était ennuyé, persévérait peu lorsqu’il trouvait une tâche difficile et adoptait des comportements dérangeants lorsqu’il n’était pas engagé. 

Pour cela, j’ai décidé de travailler sur la relation enseignante-élève afin de la renforcer. Effectivement, un meilleur lien est bénéfique, car cela fait en sorte qu’un lien de confiance se développe plus et, conséquemment, cela renforce un sentiment de sécurité et de bien-être. L’objectif était que l’élève se sente dans de meilleures conditions pour persévérer et s’investir davantage à l’école.

Pour atteindre mon but visé, j’ai mis plusieurs interventions en place :

  • Prendre un moment au moins trois fois par semaine pour avoir une discussion avec l’élève sans parler de ce qui touche à l’école. Par exemple, parler de ses champs d’intérêt.
  • Mettre en place des stratégies de renforcement positif. Par exemple, féliciter l’élève pour les efforts qu’il a fournis (et écrire des mots positifs dans les travaux), valoriser ses réussites (même les plus petites) et l’encourager régulièrement.
  • Utiliser des consignes positives. Par exemple, dire « fais ta lecture en silence. » plutôt que « arrête de parler ».
  • L’aider à vivre des moments de réussite. Par exemple, en proposant des tâches qui mettent en valeur les compétences de l’élève.
  • Faire des activités en lien avec ses champs d’intérêt. Par exemple, en créant des activités qui font un lien avec un de ses champs d’intérêt (peut être une amorce). En proposant des livres sur un sujet qu’il aime.
  • Faire régulièrement des rétroactions positives. Autant sur ses apprentissages que sur ses comportements.

Afin de documenter la progression de l’élève, j’ai utilisé une grille d’observation avec différents indicateurs sur son engagement. Cette grille comprenait également une section dédiée aux notes qualitatives, où j’ai pu consigner mes observations. L’élève a aussi eu à s’auto-évaluer au début du projet et à la fin afin que j’évalue sa perception de son engagement. J’ai fait remplir cette auto-évaluation par les autres élèves afin d’avoir une idée d’où cet élève se situait par rapport aux autres.  

Bien que les résultats auraient été plus révélateurs si le projet avait été mené sur une plus longue période, on peut tout de même constater certains changements dans l’engagement de l’élève. Dans la grille d’observation, on peut voir que les résultats quantitatifs ont une légère tendance à augmenter. Par exemple, si on prend les trois premiers résultats (9,10 et 8) et les trois derniers (13, 13 et 13) on peut voir que les scores de l’élève sont plus grands à la fin du projet. On peut aussi voir des améliorations dans certains indicateurs telle la participation dans laquelle, au début, l’élève était plus dans le 1 et à la fin davantage dans le 3.

De plus, dans l’auto-évaluation de l’élève, on remarque aussi qu’il se perçoit comme étant plus engagé (les réponses encerclées en vert sont ses réponses à la fin du projet).

Bref, j’ai pu constater des changements dans la relation entre l’élève et moi tels qu’une meilleure complicité, plus d’échanges verbaux plaisants et une meilleure attitude de sa part en classe et je crois justement que c’est ce qui a influencé positivement son engagement.

Documents
Cohorte