La classe de maternelle ne présentait pas de problématique majeure. La zone de développement des élèves suivait la logique de ce groupe d’âge pour la majorité. Le projet PIC a été pensé dans une optique de prévention et de soutien au développement des élèves. Lors de la journée d’accueil, la directrice a énoncé sa devise : « Enjoy the little things ». Il faut dire que cette citation m'a particulièrement marqué, car elle est importante pour moi également.
Besoin de soutien et de développement au niveau socio-affectif.
Observations : Les élèves de la classe expriment pour la plupart un grand besoin d’affirmation et d’émancipation, ils ont de bons caractères et des personnalités propres et uniques en développement (préadolescence). Ils démontrent un souci pour leur communauté et une fierté à y contribuer. Cependant, ils manquent grandement de confiance en eux et en leurs capacités ce qui les briment dans le développement personnel/de leur autonomie ainsi que de leur identité.
À l'automne 2023, j'ai réalisé mon stage 4 dans une classe de préscolaire 5 ans. Ma classe était constituée de 8 garçons et 8 filles dont plusieurs avaient des problématiques comportementales ou langagières. Suite à mes observations, j'ai déterminé que les transitions et les moments au tapis (explications d’ateliers, activités de conscience phonologique, causerie, message du matin, jeux, etc.) représentaient un réel défi. En effet, la capacité d’autorégulation de mes élèves était souvent de très courte durée.
Mon projet d'intervention en contexte portait sur le développement des habiletés sociales de mes élèves de 4e année. Ma classe était un lieu riche en discussions et commentaires. Mes élèves se connaissaient pour la plupart depuis la maternelle. Nous avions seulement une nouvelle élève dans la classe. Cependant, pendant les discussions de groupe et les moments de partages quotidiens et hebdomadaires, mes élèves ne posaient pas toujours des questions appropriées, utiles ou pertinentes.
J’ai réalisé mon stage 4 dans une classe de 4e année à l’école Saint-Jean-Baptiste. La constitution de la classe est pratiquement la même que l’année dernière, à l’exception des nouveaux élèves. Ainsi, certaines querelles de l’an dernier sont toujours d’actualité dans ma classe cette année étant donné que la dynamique de classe est restée la même par rapport à l’an dernier.
Cet automne, ma classe de stage comportait 15 élèves. La plus grande problématique dans la classe était la capacité d’attention des élèves. En effet, cette problématique engendrait d’autres problèmes, soit le respect des attentes pédagogiques et comportementales, le contrôle des émotions, la désorganisation pendant les transitions ainsi que l’autonomie. Ainsi, en réglant la problématique principale, il m’a été possible de régler les autres problèmes nommés.
Cet automne, j’ai réalisé mon dernier stage à l’école Du Goéland à Saint-Alban qui fait partie du Centre de services scolaire de Portneuf. Il s’agit d’une petite école d’environ 90 élèves. J’ai donc effectué mon stage 4 dans une classe de 1ère et 2e année comportant 16 élèves de première et un seul élève de deuxième. J’ai pu constater, dès le début du stage, toute la complexité dans la charge de travail d’une classe à niveau double de ce type.
Dans le cadre de mon PIC, j'ai remarqué que mes élèves démontraient un manque d'habiletés sociales lors des périodes de coopération. Plus précisément, j'ai soulevé de la difficulté à attendre son tour de parole, d'être engagé dans la tâche et à s'entraider. Également, mes élèves ne comprenaient pas leur rôle en tant que coéquipiers. Ainsi, il y avait souvent une seule personne qui travaillait et apprenait par le fait même. Il y avait de la bonne communication dans l'équipe, mais elle était surtout hors sujet.