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Vivre ensemble

Dans le cadre de mon PIC, j'ai réalisé un projet visant sur l'inclusion et la neurodiversité au sein de ma classe de 4e année. Suite à mes observations, j'ai remarqué que plus de la moitié des élèves avaient un profil neuroatypique (TDAH, douance, dysgraphie, anxiété, troubles du langage). Ces besoins demandaient plusieurs interventions individualisées, comme l'utilisation d'outils technologiques ou un système de motivation personnalisé. Lorsque ces interventions étaient dirigées vers un élève seulement, je remarquais une incompréhension chez les autres.

Mon projet d'intervention en contexte vise à répondre à la question suivante : « quel est l'impact de l'éducation à l'environnement sur le développement global des enfants? » À l'aide de la littérature jeunesse, la mise en place d'ateliers sur le thème de l'environnement ainsi que l'introduction d'un bac de compost dans la classe, il a été possible de sensibiliser les enfants à l'environnement tout en développant les cinq domaines du préscolaire, soit le domaine physique et moteur, le domaine affectif, le domaine social, le domaine langagier et le domaine cognitif.

D’abord, ma classe comporte 7 élèves. Cela représente un enjeu, puisque j’ai observé qu’il y avait un contexte de proximité qui s’installe plus facilement entre les élèves et moi-même. Les élèves se connaissent bien, se voient continuellement et chacun à l’occasion de participer et de communiquer sa pensée en tout temps. Ce genre de contexte occasionne cependant beaucoup de conflits et de placotage inutile. Il peut parfois être difficile de les arrêter dans leurs élans d’idées et de discussion.

J’ai fait un stage à l’emploi dans une classe de 1re/2e année. Je me suis rendu compte assez rapidement que la majorité de mes élèves avaient des besoins particuliers. Ayant des élèves HDAA et 5 plans d’interventions (sur 11 élèves), j’ai dû intégrer la différenciation pédagogique très rapidement dans ma pratique. De plus, je remarquais que je devais répéter les consignes très souvent pour qu’elles soient comprises, et que mes élèves manquaient beaucoup d’autonomie.

Présentation du contexte:

Mon stage 4 a été fait en cours d'emploi dans une classe de 1re et 2e année. Parmi mes 17 élèves, j'avais 2 élèves en modification,1 élève en adaptation et 1 élève TSA.

Portrait des élèves en début d’année avec la TES et l’enseignante de l’année dernière:
-Comportements parfois difficiles avec certains élèves

-Opposition occasionnelle avec certains

-Concentration

-Respect des consignes
-Crises fréquentes par mon élève TSA.

Le besoin que j'ai ciblé dans la classe était de développer l'autonomie des élèves, notamment en ce qui concerne la recherche de solutions à leurs problèmes. J'ai donc planifié mettre en place un conseil de coopération dans la classe afin d'enseigner aux élèves à dialoguer et explorer des solutions pour surmonter leurs problèmes. Pour y parvenir, je prévoyais modeler la façon de formuler un message clair et respectueux, la façon d’écouter les autres lorsqu’ils s’expriment et la façon de trouver et de proposer des solutions.

Dans le cadre de mon projet d’intervention en contexte, j’avais planifié offrir un accompagnement dans l’apprentissage de la gestion des conflits à l’extérieur de la classe à mes élèves de 1ère année. Depuis le début de mon stage, j’avais observé que plusieurs élèves de ma classe étaient en situation de difficulté d’apprentissage et qu’il arrivait que ces élèves, ou d’autres, aient également des lacunes au niveau de la gestion de leurs émotions.

Lors de mon stage 4 au préscolaire, j’ai constaté que les élèves avaient de la difficulté avec les différents tons de voix des différentes périodes de la journée (ex : petite voix pendant les ateliers, voix normale pendant les jeux libres, transitions en silence, etc.). De plus, j’ai aussi remarqué que les élèves avaient de la difficulté à lever la main avant de parler et attendre leur tour de parole.

À la suite de mes observations que j’ai faites depuis le début de mon stage en cours d’emploi, j'ai remarqué que les élèves de la classe de troisième année ont de la difficulté avec leur gestion des émotions. J’ai alors choisi de travailler les émotions avec mes élèves, puisqu’elles sont la base de la résolution de conflit. Les élèves de ma classe utilisent beaucoup la violence pour gérer leurs émotions. En effet, des coups sont souvent donnés ou des paroles méchantes sont souvent dites lorsqu’un élève vit une émotion forte.

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