Vers le milieu de mon stage, j’ai réalisé que mes élèves de 2e année commençaient à manquer beaucoup de motivation lorsque ceux-ci devaient réaliser une tâche en écriture. Lors des causeries écrites, certains élèves écrivaient 3 à 4 phrases très simples sans donner de détails et venaient me remettre leur travail afin de s'en débarrasser. Les semaines avançaient et je constatais que mes élèves se décourageaient facilement et rapidement devant cette tâche, qu’elle soit courte ou longue.
Description du projet et des observations du contexte
Il est souvent difficile pour les élèves de justifier leur réponse de manière pertinente quand on leur demande de le faire. Ainsi, à l’aide de l’enseignement explicite et de la lecture interactive, je suis venue mettre en place des interventions pour soutenir les élèves dans cette difficulté.
Dans le cadre de mon projet d’intervention en contexte (PIC), j’ai abordé une difficulté que j’ai constatée dans ma classe de 5e année : la complexité du travail de révision. Ce défi découle de plusieurs facteurs, notamment la méconnaissance du processus d’écriture chez les élèves, leur difficulté à se relire, la survalorisation des aspects linguistiques, ainsi que la charge cognitive associée à l’écriture (Falardeau, 2012).
Lors de mon stage au préscolaire 5 ans à l'automne, j'ai remarqué que le jeu symbolique des enfants n'était pas développé à son plein potentiel. C'était un groupe qui était sensible à l'écrit et à la lecture, mais qui ne semblait pas savoir comment l'intégrer dans leur quotidien. Mon but était donc d'amener les enfants à améliorer leurs capacités de jeu tout en rejoignant leurs intérêts. Ce projet visait à développer les moyens aidant à l'intégration de l'écrit dans le jeu symbolique des enfants.
J’ai fait mon stage dans un milieu socioéconomique défavorisé, dans une classe de quatrième année. Dans la classe, 9 élèves sur 19 ont un plan d’intervention, ce qui est près de la moitié d’entre eux. Chaque élève possède un portrait différent, chacun ayant ses propres forces et ses propres défis. L’autre moitié de la classe est plutôt composée d’élèves qui ont une certaine facilité et qui progressent rapidement dans leurs apprentissages, et ce, dans toutes les matières.
Contexte:
Mon stage 4 s’est déroulé à l’école Anne-Hébert, dans une classe de 4e année. Les élèves de ma classe provenaient de milieux socioéconomiques divers et apprenaient à des rythmes très différents. La différenciation pédagogique était donc un élément clé dans mes enseignements.
Mise en contexte
J’ai réalisé mon stage 4 dans une classe en coenseignement en 3e année à l’école Notre-Dame-de-Foy, milieu multiculturel et défavorisé. Lors de la correction des premières compréhensions en lecture formatives, j’ai réalisé que plusieurs élèves parmi les deux groupes étaient en échec et plusieurs autres étaient à risque d’échec. J’ai donc décidé de construire mon PIC autour de cette problématique afin d’aider mes élèves à développer cette compétence primordiale au développement de leurs apprentissages.
Il a été constaté que 90% (18/20) des élèves de ma classe de stage ne savaient pas se servir du clavier d’ordinateur. L’action obligatoire de se connecter à une session à l’aide d’une adresse CSS et d’un mot de passe constituait un réel défi pour la majorité; 15 à 20 minutes de soutiens étaient nécessaires.