Mon projet d'intervention en contexte en était un de longue haleine.
Mon stage s'est déroulé dans une classe de préscolaire 5 ans en milieu défavorisé. Dès le début de l'année, j'ai remarqué que les élèves étaient souvent fatigués et qu'ils avaient besoin de leur moment de détente pour renouveler leurs énergies. Cependant, lors de la détente, très peu de mes élèves dormaient réellement et plusieurs gigotaient à leur place. Seulement 3 ou 4 élèves dormaient et c'était souvent les mêmes élèves qui en avaient vraiment besoin pour terminer leur journée.
En début de stage, j'ai ramarqué que la détente « traditionnelle », soit s'allongée au sol, n'était pas très appréciée de mes élèves. En feuilletant le nouveau programme de l'éducation préscolaire, j'ai voulu exploiter l'une des composantes de la compétence 1 : expérimenter différentes façons de se détendre. Étendu sur 4 semaines, mon projet consistait à expérimenter plusieurs manières de se détendre pour être ensuite en mesure de choisir la technique de relaxation qui nous convient le mieux.
Mon projet d’intervention en contexte est l’implantation de pauses actives dans ma classe de stage durant le moment de détente et/ou l’heure de l’histoire. Après avoir observé que les élèves ont souvent un trop-plein d’énergie et qu’il était rare pour eux de pouvoir bouger durant la journée, j’ai trouvé intéressant d’ajouter des pauses actives dans notre routine. Ainsi, j’avais intégré un minimum de trois pauses actives par semaine. Puisque le temps est précieux et compté au préscolaire, il était difficile d’ajouter des pauses actives en plus de l’horaire habituelle.
La compréhension est au centre même de l'apprentissage de l'élève. Au préscolaire, alors qu'un monde rempli de nouveauté s'offre à nos jeunes apprenants, la curiosité devient une alliée incomparable!
Comment alors aller chercher cet intérêt et le faire croître?
Mise en contexte :
Dans le cadre de mon parcours universitaire, j’ai eu la chance de faire un stage en Belgique dans une école qui offrait des formations en enseignement « Outdoor » aux étudiants belges. Ce stage ayant duré deux semaines, j’ai pu observer un avancement à plusieurs niveaux chez les enfants de maternelle en ce qui concerne l’autonomie, la motricité (globale et fine), la gestion des émotions, la conscience de la sécurité, la débrouillardise, l’imagination, etc.
L’orthophoniste, l’éducatrice spécialisée, mon enseignante-associée ainsi que moi-même avions observé quelques besoins au niveau du développement langagier dans la classe. Il y avait trois élèves sur treize à surveiller au niveau de leur langage, dont un qui présente un trouble du spectre de l’autisme et qui doit être évalué en orthophonie. L’élève présentant un TSA avait parfois de la difficulté à exprimer clairement ses besoins et à entrer en relation avec les autres élèves de la classe.
J’ai fait mon stage 4 dans une classe de maternelle 5 ans à l’école des Prés-Verts à Saint-Jean-sur-Richelieu, la ville d’où je viens. Il s’agit d’un milieu favorisé. J’avais 18 élèves motivés, intéressés, curieux et énergiques, sans besoins de francisation ni d’orthophonie. J’ai donc décidé de faire un projet qui aurait comme objectif de développer l’autonomie de mes élèves, car ceux-ci demandaient souvent mon aide ou mon attention lors de la gestion des conflits, l’exécution des routines et les activités plus dirigées.
Lors de mon stage final, j'ai observé un élève qui me semblait particulièrement manquer de maturité. Dès que quelque chose le contrariait, il se mettait à pleurer, à crier, à faire la fameuse « crise du bacon »... Bref, j'ai essayé plusieurs interventions auprès de cet enfant. J'ai également vu ce phénomène lors de mes deux dernières journées de suppléance chez un autre élève de 5 ans. Je pense que ce sont les comportements pour lesquels j'ai le plus de difficulté à intervenir. C'est donc une préoccupation pour moi.