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Comment se fait-il que des élèves âgés d’aussi peu que 7 ans mentionnent déjà, au début de leur parcours scolaire, être « nul.le », par exemple, en français, en arts, en mathématiques, et qu’ils y croient si fermement qu’ils en viennent à vouloir éviter les tâches par crainte « d’échouer » ou, encore, de ne pas être suffisant?

Contexte 

Mon stage 4 s'est déroulé dans une école internationale en 2e année dans la région du Bas-St-Laurent. Il y avait 24 élèves dont 12 filles et 12 garçons. Le programme international de l'école favorise l'ouverture à la réalité internationale. J'avais une classe très dynamique où les élèves aimaient partager leur opinion et participer en classe. 

Au terme de mon stage IV en 3e année du primaire, pour mon projet d’intervention en contexte, j’ai choisi de travailler les habiletés de coopération avec mes élèves. Depuis le début de l’année scolaire, j’avais observé que, lors de travaux d’équipe, c'était souvent les mêmes élèves qui travaillaient alors que d’autres n’étaient pas à la tâche ou étaient mis de côté volontairement par leurs pairs. De ce fait, je devais intervenir auprès de certaines équipes puisque des conflits émergeaient.

Lors de mon stage, j’ai, durant un mois, intégré à la routine des élèves, un 20 à 30 minutes de yoga et méditation après l’heure du dîner. J’ai fait ce choix, pour deux raisons. La première est parce que j’ai pu observer plusieurs comportements qui nuisaient à l’harmonie de la classe ainsi que son climat positif, et ce, durant généralement l’après-midi ( besoin d’être sécurisé; besoin de l’attention d’une autre personne; besoin énergétique; besoin de concentration ; etc.

Résumé:

Description de ma classe: J'étais dans une classe maternelle 4 ans. J'avais 17 élèves provenant de différents milieux. Parmi mes élèves, il y a un élève qui a un trouble du langage qui affecte sa compréhension et il y a quatre élèves en francisation. Nous avions remarqué que nos élèves avaient beaucoup de difficulté avec le domaine social. Ils entraient fréquemment en conflit avec les autres, ils ne jouaient pas beaucoup ensemble, ils étaient beaucoup centrés sur eux, etc.

Description du PIC:

Contexte: Lors des moments destinés à l’alimentation dans ma classe de maternelle 4-5 ans (collation/diner/événements spéciaux), j’ai constaté que certains élèves ne prenaient pas compte du sentiment de satiété et mangeaient toutes leurs collations dans l’avant-midi, ou demandaient des collations fournies par l’école, même s’ils avaient déjà beaucoup mangé. Cette situation est ambiguë, car nous ne sommes jamais certains si tous les enfants déjeunent le matin, ou mangent le matin.

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