Dans ma classe de stage, j’ai remarqué que mes élèves abandonnaient facilement et se démotivaient rapidement face à aux tâches demandées. À l’aide d’un test sur les types d’intelligence, j’ai constaté qu’aucun de mes élèves n’aimait travailler le français. De plus, j’ai constaté qu’ils étaient créatifs et qu’ils aimaient les projets artistiques. J’ai donc eu l’idée d’utiliser leur créativité artistique afin de les motiver à écrire un texte. Tout d’abord, ils devaient créer un personnage en carton.
Mon stage en responsabilisation s’est déroulé dans un milieu rural, plus précisément, à Saint-Blaise-sur-richelieu. Ma classe de troisième année était constituée de treize garçons ainsi que de cinq filles. Il y avait trois TSA diagnostiqués et un soupçonné, un élève qui bougeait constamment et qui n’était pas en mesure de retenir ses paroles, six élèves suivis en orthopédagogie et certains qui étaient souvent dans la lune. |
Dans un premier temps nous avons cherché où se trouvait le Japon sur une carte. Nous avons discuté (sous forme de tempête d'idées) de ce que nous savions sur ce pays.
Ensuite, j'ai l'aissé les élèves avec des petites vignettes comportant l'alphabet japonais (hiraganas) et leur lecture placée sur chaque vignette afin que les élèves essaient d'écrire leur prénom par eux-même (ceci avait pour but de les intéresser au projet mais également de les initier à la façon de penser des japonais, l'écriture étant intimement liée à leur culture cela pouvait les aider par la suite).
Description du projet et des observations du contexte
Mon stage se déroulait dans une classe de première année composée de 21 élèves, au Trivent 1. Dès le début de l’année où nous avions commencé l’écriture spontanée, plusieurs avaient le « syndrome de la page blanche » : ils ne savaient pas quoi écrire, même lorsqu’une image était montrée. Je voulais donc développer leur créativité ainsi que leur autonomie. D’un autre côté, j’ai quelques élèves qui écrivaient déjà de magnifiques phrases, et même des textes.
Dès le début de l’année scolaire, j’ai observé que certains élèves avaient de la difficulté à gérer leurs émotions. Effectivement, j’ai un élève qui se met à pleurer et se referme sur lui-même en allant se cacher dans un coin ou en se bouchant les oreilles dès que quelque chose ne fait pas son affaire. J’en ai deux autres qui sont impulsifs et qui ont de la difficulté avec l’empathie. Je trouvais que ces éléments pourraient m’aider à créer un projet pédagogique pour intervenir sur un besoin, mais je ne trouvais pas que ça touchait assez d’élèves pour que ce soit un besoin de classe.