Écrire sans faute est un défi important pour beaucoup d’élèves, et ce, à tous les niveaux. C’est d’ailleurs une difficulté que j’ai rapidement détectée chez les élèves de ma classe de stage, en 3e année. En effet, ils faisaient beaucoup d’erreurs d’orthographe lors des dictées et dans les différents textes qu’ils écrivaient. Par exemple, dans une dictée de 30 mots, plus de la moitié des élèves ont fait 10 erreurs sur des mots appris depuis la première année, des mots qu’ils auraient dû savoir écrire correctement.
Après mon deuxième bloc de prise en charge, le constat était que l’objectif ciblé en écriture pour la première étape a été atteint. Effectivement, les élèves ont écrit avec énergie tout en développant le plaisir à écrire. C’est d’ailleurs la mise en place des ateliers d’écriture qui a permis de répondre à cet objectif. À ce même moment, certains enseignants des différents cycles de l’école se sont rencontrés dans le cadre d’une communauté d’apprentissage professionnelle pour brosser le portrait des principaux défis des élèves de l’école.
Après quelques semaines passées dans ma classe de cinquième année, j’ai pu faire différents constats en lien avec les élèves, le contexte dans lequel ils se retrouvaient, leurs besoins et leurs difficultés communes quant à certains domaines d’apprentissage en particulier. À la suite de ces observations et pour la majorité du groupe, j’ai pu observer une difficulté liée à une des compétences qu’on peut retrouver dans le programme de formation de l’école québécoise, soit celle d’« Écrire des textes variés ».
Observations du contexte
Cet automne, j’ai effectué mon stage à l’école Harfang-des-neiges dans une classe de 2e année de 22 élèves. Dans cette classe, plusieurs élèves présentaient des besoins particuliers : 2 élèves avec un diagnostic du trouble du spectre de l’autisme, une élève ataxique, un élève avec une surdité, une élève avec de grande difficulté d’apprentissage et 6 élèves suivis régulièrement en orthopédagogie, autant en français qu’en mathématique.