Dans le cadre du stage IV, j’ai réalisé mon projet d’intervention en contexte dans une classe de 5e année à l’école du Trivent à Sainte-Brigitte-de-Laval. Après avoir entamé les notions sur les classes de mots, j’ai pu observer que plusieurs ne savaient pas encore les différencier ou ils mélangeaient les « trucs » pour les reconnaître. Effectivement, 5 élèves croyaient que les homophones étaient une classe de mots. À l’aide d’un test diagnostique maison, j’ai pu mieux comprendre la compréhension des élèves. Celui-ci a d’ailleurs été réalisé à nouveau à la fin du stage afin de mesurer l’évolution de leur compréhension.

Aussi, j’ai pu rapidement comprendre que certains élèves baisaient rapidement les bras lorsqu’il s’agissait du français. J’ai fait des amorces théâtrales et ludiques afin de les motiver à réaliser la tâche demandée. Mme « Gram Maire » venait faire son apparition sous forme de vidéo, de lettre ou de mémos motivateurs. Le groupe semblait beaucoup plus motivé à réaliser l’activité. J’ai débuté les apprentissages à l’aide d’un village des classes de mots et d’une histoire mettant en vedette le nom, l’adjectif, le déterminant, etc.

Durant deux périodes par semaine, les élèves étaient amenés à apprendre sur les différentes classes de mots sous forme d’atelier. Plusieurs formules étaient utilisées (individuelle, jeu, cherche et trouve, casse-tête, etc.).

En réalisant mon PIC, je me suis questionnée à savoir si la motivation des élèves découlait seulement des amorces et de l’aspect plus ludique de celui-ci. Le deuxième test diagnostique et les vidéos démontrent aussi que les élèves se sont rapidement améliorés et reconnaissent et utilisent les notions enseignées dans ces courtes capsules. Les élèves étaient très impliqués dans leurs apprentissages et souhaitaient en connaître davantage.