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Pendant le stage 4, j'étais dans une classe de première année. J'enseignais à 19 élèves, dont certains qui avaient des difficultés marqués. Par contre, d'autres démontraient un intérêt particulier pour l'écriture de courtes histoires collective et pour la confection de petits livres. 

Pour le projet d’intégration en contexte, je souhaitais travailler l’écriture et la lecture des petits.  J'ai donc demandé aux élèves de se décrire physiquement en se référant à la photo de classe. Chaque enfant devait écrire trois phrases faisant la description de leurs vêtements et de leur emplacement (à droite de quel enfant, debout ou assis, etc.) travaillant de cette manière quelques notions d’espace. Nous avons préparé un jeu qu’ils pouvaient amener à la maison à tour de rôle. Avec leurs parents, ils étaient invités à lire les descriptions des autres et à retrouver leurs amis sur la photo de classe. De surcroît, j’ai enregistré les enfants lisant leur description afin de créer une seconde manière de jouer, mais aussi pour permettre aux enfants de s’écouter prononcer les sons. Ils ont ainsi pratiqué leur lecture et ont écouté certains phonèmes avec lesquels ils avaient davantage de difficulté. 

Plusieurs élèves montraient un intérêt particulier pour l’écriture dans leur temps libre. Certains ont construit des livres en groupe et formaient de plus en plus de phrases. À travers ce projet, j'ai pu établir un lien avec les parents en leur transmettant notre travail et en leur proposant de laisser des commentaires pertinents à la suite de leur expérience. Il s’agissait d’un projet ludique, plaisant et rempli d'apprentissages et de perfectionnement réalisé entièrement par les élèves de première année.
 

Cohorte