La différenciation pédagogique et la création de périodes de soutien pédagogique sont les deux éléments qui ont fait partis intégrante mon stage. Celui-ci se déroulant en première année, en milieu autochtone, les disparités dans la classe ainsi que les besoins pédagogiques étaient nombreux. En effet, dès le début du stage, j’ai noté plusieurs difficultés et retards d’apprentissage en lien avec la compréhension des consignes, le langage (puisque le français n’est pas leur première langue) et les tâches longues et complexes.
L'aide-mémoire de l'autonomie
J’ai réalisé mon stage dans une classe de première année. À ce niveau scolaire, les élèves assimilent les préalables pour apprendre à lire et à écrire, ce qui est un gros défi. Lors des périodes d’écriture plus particulièrement, j’ai remarqué que mes élèves avaient de la difficulté à être autonomes. Malgré le fait que mon enseignante associée et moi les encouragions à essayer seuls et que nous minimisions l’erreur, la plupart des élèves attendaient le soutien d’un adulte pour essayer d’étirer les mots et de trouver les sons afin d’écrire leurs idées.
Mon stage 4 s'est déroulé dans un milieu multiculturel, soit à l’école Notre-Dame-de-Foy dans une classe de 6e année de 12 élèves. Après quelques semaines passées dans cette dernière, j’ai pu réaliser que l’écart entre les élèves plus forts et les élèves plus faibles était assez flagrant. En discutant avec mon enseignante associée, nous étions en accord avec le fait que la plus grande difficulté de nos élèves était : l’écriture.
Mon projet s’est déroulé dans une classe de maternelle 5 ans à l’école Saint-Albert-le-Grand. Nous retrouvons sept filles et huit garçons. En effet, les élèves de ma classe de stage se démarquent par le besoin de s’exprimer et de se sentir écoutés par l’adulte. Cependant, le manque de temps m'empêchait souvent de leur accorder de l'attention individuelle.
Ce projet a pris la forme de différents ateliers sous le thème de la compétence 2 dans le programme de formation de l’école québécoise à l’éducation au préscolaire. Ces ateliers se sont divisés en deux catégories soit l’estime de soi et la découverte des émotions ainsi que la confiance en soi. Chaque thème a tourné autour d’un album jeunesse afin d’expliquer le concept choisi aux élèves pour qu'ils puissent ensuite faire une activité pour leur permettre d’approfondir cette matière.
La consultation du carnet de route de chaque élève de ma classe m’a permis de dresser un portrait de classe. Comme 7 élèves sur 17 manifestaient des comportements liés à l’anxiété, j’ai créé un questionnaire sur les émotions visant, entre autres, à connaître leurs sources d’anxiété et leurs moyens pour s’autoréguler.
En observant mon contexte de classe, j’ai vu qu’une difficulté principale se situait généralement en français. Effectivement, en écriture, quelques enfants du groupe « n’avaient pas d’idées » et avaient tellement peur de faire des fautes que cela bloquait leur fluidité de rédaction. De plus, au moins le tiers du groupe écrivait syllabiquement, ce qui apportait aussi une difficulté de compréhension. C’est donc pourquoi je voulais travailler l’écriture.
L’automne dernier, j’ai réalisé mon stage dans une classe de première année. Dès le début de mon stage, mon enseignante associée et moi avons constaté que les élèves vivaient constamment des conflits et qu’ils n’étaient pas en mesure de les régler. Cela avait pour effet de perturber les activités de la classe notamment puisque nous perdions beaucoup de temps à régler des conflits lors des entrées en classe, mais aussi puisque les élèves n’étaient pas en mesure de collaborer pour réaliser des tâches.
Étant donné la situation actuelle, l'horaire de la classe ainsi que les périodes étaient différentes des années précédentes. Au lieu d'avoir 3 périodes le matin et 2 périodes l'après-midi, nous nous retrouvions à avoir 4 périodes le matin entre coupés avec une récréation de 20 minutes.