Dans le cadre de mon PIC, j'ai instauré des ateliers de 5 à 7 d'écriture. L'objectif de ce projet était de travailler le processus d'autocorrection et de développer le doute orthographique, puisque les élèves de ma classe avaient beaucoup de difficulté avec l'orthographe d'usage et l'orthographe grammaticale. 

Lors de ces ateliers, je fournissais des petites mises en situation (amorces) et les élèves devaient inventer 5 à 7 phrases pour poursuivre l'écriture. Ces mises en situation ont pris différentes formes, par exemple décrire une image, inventer la suite d'une petite histoire ou encore inventer une très courte histoire (en 5 à 7 phrases). J'ai adapté le nombre de phrases attendu pour certains élèves en difficulté majeure ou en francisation, pour m'assurer que chacun puisse travailler son processus d'autocorrection. 

Lorsque les élèves terminaient l'écriture de leurs phrases, ils devaient se concentrer sur l'étape du code de correction qui était ciblée pendant la période. Par exemple, le doute orthographique, l'accord des GN ou encore l'accord des verbes conjugués. Lorsqu'ils croyaient avoir terminé leur correction, ils se trouvaient un coéquipier avec qui ils échangeaient de travail et ils devaient cibler les mots comportant une erreur sans les corriger. Ensuite, ils reprenaient leur cahier respectif puis vérifiaient et corrigeaient les erreurs identifiées. 

À la fin des ateliers, je corrigeais les textes des élèves et fournissais une rétroaction écrite à chacun d'entre eux.