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Au début du mois d’octobre, mon enseignante associée et moi avons eu la formation Actif au quotidien. Dans mon école de stage, ils prônaient beaucoup l’activité physique afin de tenir les élèves actifs durant leurs apprentissages. Au préscolaire, à l'école Le Ruisselet, les élèves ont seulement une période d’éducation physique sur un cycle de dix jours. Ils vont donc se dégourdir au gymnase une seule fois au deux semaines avec l'enseignant d'éducation physique. Selon le site Naître et grandir : « Au Québec, seulement 1 garçon sur 4 et 1 fille sur 2 feraient suffisamment d’activité physique pour atteindre les objectifs canadiens. » L’activité physique a des bienfaits sur plusieurs sphères du quotidien des enfants tel que le développement, la condition physique, le poids, les os, la santé affective, la socialisation et la réussite scolaire. De plus, il est important de faire bouger les enfants à l’âge de 5 ans pour que leur motricité globale progresse adéquatement.[1] C’est pourquoi je trouvais intéressant d’élaborer mon projet d’intégration sur le quo

tidien actif des élèves. Au préscolaire, les élèves sont souvent sédentaires au tapis ou à leur table de travail. Ils sont plus en action durant les jeux libres, mais encore. L'intention de mon PIC était de faire diminuer le pourcentage de sédentarité dans la classe et augmenter le nombre d'activités qui rendent les élèves actifs.

Dans ma classe, il y avait seulement 14 élèves. Il n’y avait pas vraiment de difficultés imminentes généralisées. Cependant, je m'étais rendue compte que pour augmenter leur motivation, leur attention et leur intérêt, il était préférable de leur faire participer à des activités qui ne sont pas trop statiques. Après dix minutes d’écoute, assis au même endroit, je commençais à perdre l’attention de plusieurs élèves. Il fallait donc que je les déplace ou que je les rende plus actifs pour retrouver leur concentration sur la tâche à effectuer. Si l’explication des consignes était d’une durée trop longue, plusieurs perdaient le fil. Il fallait donc que je trouve un moyen de les rendre actifs au quotidien dans leurs apprentissages.

Le début de mon projet commençait dans la semaine du 12 novembre. Nous avions choisi cette date puisque nous rencontrions une personne ressource d’Actif au quotidien le 9 novembre. Elle venait nous rencontrer dans notre classe pour nous aider à fixer des objectifs raisonnables selon l’environnement de notre classe. Elle nous donnait aussi des conseils sur l’intégration des activités selon l’espace que nous avons à l’intérieur de la classe et à l’intérieur de l’école. Elle nous conseillait sur l’utilisation de l’espace possible tel que les corridors près de la classe qui ne dérangent pas d’autres classes. Finalement, nous parlions du matériel déjà à disposition dans la classe ou facile à se procurer pour monter nos activités. La semaine du 12 novembre, je commençaisi à intégrer certains parcours dans la classe avec les élèves. Dans la semaine suivante, j’aimerais ajouter des variantes plus pédagogiques à ces parcours. Par exemple, intégrer des notions de mathématique au travers des parcours. J'ai créé le parcours de base au sol à l'aide de ruban adhésif pour gymanse dans ma classe de stage. Ce parcours est encore présent dans la classe aujourd'hui. Je m'étais trouvé des objets et des variantes afin de diversifier le parcours et j'avais créer un bac avec ceux-ci. L'ami-vedette de la journée créait donc le parcous journalier à son entrée dans la classe. Finalement, vers la fin du mois de novembre,  les élèves pouvaient participer à ce genre d’activités de manière plus autonomes, sans donner d’explications nécessairement. Ils pouvaient aussi construire leur propre parcours lors des jeux libres puisque le coin maison s'était transfomé en coin parcours. Tout au long de mon stage, dans les moments de transitions, je faisais des activités actives avec les élèves qui travaillaient non seulement leur motricité globale, mais aussi d'autres aspects comme l'écoute des consignes, l'entraide, la coopération et la motivation. Tous les objets utilisés lors de mes activités ont été placé au coin parcous pour que les élèves puissent réinvestir leurs apprentissages et enrichir leur créativité. 

À mon grand étonnement, très peu d'obstacles ont nui à mon PIC. Les élèves adoraient les activités proposés et m'en demandaient toujours plus. Je dirais qu'un des obtacles majeurs étaient justement de les arrêter. Comme ils y prenaient goût, Il fallait souvent faire des rappels sur la durée de l'activité et quand elle allait se terminer. Évidemment, faire bouger les élèves et les amèner au gymnase nécessite une bonne planification et de la bonne gestion de classe. Il m'est arrivé quelques fois de devoir asseoir certains élèves sur le banc lors d'une activité puisqu'ils n'écoutaient pas bien les consignes. Vers la fin de mon stage, les périodes au gymanse étaient très agréables et nous avions beaucoup plus de temps pour jouer étant donné que les élèves connaissaient la routine et les consignes.

Durant les multiples activités, je prenais des notes sur mes observations. J’ai travaillé au travers du projet les quatre premières compétences du programme : agir avec efficacité dans différents contextes sur le plan sensoriel et moteur, affirmer sa personnalité, interagir de manière harmonieuse et communiquer avec les ressources de la langue.  Plus spécifiquement, j'ai travaillé les critères que nous avions principalement abordé à la première étape : exécution de diverses activités de motricité fine et globale, manifester de l’autonomie, participation à la vie de groupe, respect des règles de vie du groupe et compréhension de messages. Je me suis développé un outil d’observation en lien avec ces critères avec le nom de chaque élève pour pouvoir y faire toutes mes annotations.

Plusieurs personnes  m’ont aidé au travers de ce projet tel que mon enseignante associée puisqu’elle a travaillé dans les dernières années avec le projet À l’école, on bouge au cube!. Elle avait commencé à intégrer dans la classe certaines activités et transitions qui font bouger davantage les élèves. De plus, j'ai travaillé en collaboration avec l’enseignant d’éducation physique pour faire un lien entre les activités en classe et les activités au gymnase. De cette manière, il était plus facile de créer une constance et une cohérence avec ces activités et de rendre les élèves autonomes plus rapidement. Finalement, Patricia qui était notre personne ressource du projet Actif au quotidien a été d’une très grande aide pour un bon suivi du projet. Je lui ai écris pour des conseils afin d’améliorer l’efficacité des interventions et de trouver des trucs lorsque des obstacles survennaient. 

 

[1] https://naitreetgrandir.com/fr/etape/5-8-ans/jouer-bouger/fiche.aspx?doc=activite-physique-enfants-age-scolaire

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