Observations du contexte de la classe ainsi que la réflexion qui a conduit à mettre en œuvre mon projet d’intervention :

Au cours des premières semaines de mon stage, j’ai beaucoup observé les élèves de ma classe et j’ai pu constater qu’ils avaient énormément besoin de bouger. Par conséquent, étant donné que la réalité du préscolaire consiste à octroyer qu’une seule période d’éducation physique par cycle de 9 jours, je considérais donc qu’il était nécessaire de promouvoir davantage l’éveil à l’activité physique dans ma classe de préscolaire. De plus, cette année, les enseignantes du préscolaire avaient décidé d’essayer un nouveau fonctionnement. En effet, afin que les spécialistes puissent créer un meilleur lien avec les élèves du préscolaire, avant Noël, une classe bénéficiait seulement de périodes de musique et l’autre seulement de périodes d’éducation physique. Donc, durant mon stage, c’est-à-dire avant Noël, mes élèves avaient seulement des périodes de musique. Alors, selon moi, je me devais de faire bouger les élèves afin de compenser pour le manque de périodes d’éducation physique. De ce fait, étant donné ce besoin éminent, mon PIC avait alors comme objectif premier de faire bouger les élèves. En ce sens, je voulais amener les élèves à développer leur motricité globale ainsi que leur éveil quant à la découverte de nouveaux mouvements. À cet effet, ils devaient s’exercer à bien exécuter de nouveaux mouvements. Ce projet a également permis de démontrer aux élèves qu’il est agréable de bouger et que cela permet d’assurer un meilleur bien-être.

Description du projet :

Tout d’abord, il est nécessaire de préciser que le fil conducteur de mon projet était principalement basé sur l’imaginaire. En effet, étant donné que dans ma classe de stage il y avait une valise magique, j’en ai donc profité pour faire passer les lettres envoyées par Bibi la sorcière par le biais de cette dernière. De ce fait, tous les jours nous regardions dans la valise magique afin de voir si Bibi la sorcière nous avait envoyé une lettre.

Elle nous a d’abord envoyé une première lettre qui nous expliquait qu’elle avait perdu son balai magique et qu’elle avait besoin de l’aide des élèves afin de le retrouver. Elle nous mentionnait donc que seule la valise magique savait où se trouvait son balai et pour qu’elle lui dévoile l’endroit, les élèves devaient réaliser des défis. En effet, lorsque la sorcière parcourrait le ciel à la recherche de son balai, elle devait nous lancer des défis et la valise jugeait si les élèves avaient relevé chaque défi. Si elle trouvait qu’ils avaient été des champions, elle leur remettait un indice, c’est-à-dire une pièce du casse-tête et après cinq défis réussis, ils auraient donc tous les morceaux de casse-tête et ainsi, l’endroit où il se trouve.

Le premier défi qu’elle leur lança était de reproduire la danse de l’espace de la vidéo qu’elle leur avait envoyée. Elle leur expliqua que les sorcières réalisent toujours cette danse après chaque mission réussie. C’est pourquoi, après chaque défi réussi par les élèves, c’est-à-dire après avoir eu un indice (morceau de casse-tête), tout comme les sorcières, ils devaient réaliser cette danse.

En ce qui concerne la deuxième lettre, elle leur mentionna donc qu’elle avait regardé partout en France et qu’elle ne l’avait malheureusement pas retrouvé. Elle partit donc à l’aventure afin de le chercher. Alors qu’elle parcourait le continent d’Asie afin de voir s’il ne se retrouverait pas dans un de ces pays, elle s’est donc arrêtée en Inde. C’est à ce moment qu’elle aperçut, dans une classe de maternelle, des enfants faire du yoga. Alors, elle leur lança donc comme deuxième défi d’effectuer les mêmes mouvements que les élèves qu’elle avait filmés.

Concernant la troisième lettre, Bibi la sorcière n’avait toujours pas réussi à retrouver son balai en Asie alors elle continua son aventure afin de le retrouver et s’arrêta en Afrique. De ce fait, elle visita donc les pays de ce continent et aperçut, au Sénégal, des enfants danser le Makuru, une danse africaine. Afin d’obtenir un troisième indice, elle demanda alors aux élèves de faire la même danse que les enfants effectuaient sur la vidéo.

En ce qui a trait à la quatrième lettre, Bibi mentionna aux élèves qu’avant de lâcher prise, elle se dirigeait donc vers le Brésil pour voir s’il ne se serait pas fait emporter par le vent jusqu’à ce pays. Elle leur expliqua que rendue au Brésil, elle avait pu observer des enfants danser la Zumba. Elle voulait donc que ceux-ci réalisent cette danse afin d’obtenir l’avant-dernier indice.

Pour le dernier défi, c’est-à-dire la période de réinvestissement de mon projet, Bibi annonça aux élèves qu’elle avait l’intention de venir les visiter, car elle aurait adoré voir comment ils étaient des champions de la bougeotte, mais malheureusement son amie la sorcière qui lui avait prêté son balai afin de parcourir le ciel à la recherche de son balai en avait besoin. C’est pourquoi, comme dernier défi, elle leur demanda donc de créer une danse qui les représentait et de lui faire parvenir une vidéo de celle-ci. De ce fait, en équipe de quatre ou de cinq élèves, ils devaient inventer trois ou quatre mouvements par équipe. Par la suite, nous regroupions les mouvements afin de créer une danse.

Lorsque la valise remit aux enfants le dernier indice, le casse-tête était donc formé. Ils pouvaient alors dévoiler à Bibi la sorcière l’endroit où se trouvait son balai magique.

Par conséquent, en grand groupe, nous lui avons donc écrit une petite lettre afin de lui faire part de l’endroit où son magnifique balai l’attendait depuis si longtemps.

Déroulement du projet par période :

Période 1 : Europe : Danse de l’espace

Période 2 : Inde : Yoga

Période 3 : Sénégal : Danse africaine (Makuru)

Période 4 : Brésil : Zumba

Période 5 : Québec : Propre création des élèves. 

Outils d’évaluation :

• Grille d’observation
• Prises de photos
• Prises de vidéos
•  

Résultats :

Lors de ce projet, à partir de mes observations ainsi qu’à la suite des visionnements des vidéos, j’ai pu constater que certains élèves se sont grandement améliorés quant à leur habileté à suivre des mouvements. En effet, à la suite de ce projet, je peux donc mentionner que certains élèves sont maintenant plus agiles et davantage en mesure de coordonner leurs mouvements.

Par ailleurs, lors de mes observations, j’ai pu m’apercevoir que certains élèves pouvaient même se donner des rôles en regardant certains enfants se retrouvant dans les vidéos. Par exemple, ils pouvaient dire : «  toi, dans la vidéo, tu es la petite fille en rose, toi l’élève en vert, etc. »

De plus, étant donné qu’après chaque indice reçu les élèves devaient effectuer la danse de l’espace, vers les dernières périodes du projet, j’ai pu constater que, pour certains élèves, la séquence était rendue de plus en plus facile. Ils étaient en mesure de bien suivre les mouvements. Certains élèves avaient même mémorisé la séquence de quelques mouvements de la danse de l’espace.

Enfin, lorsque Bibi la sorcière leur a lancé le défi de réaliser une propre création de danse, j’ai grandement été impressionnée par leur participation et par leur création de mouvements, et ce, autant les élèves en difficulté.

Mots clés :

Yoga, Danse, Zumba, Pays, Voyager.