Lecture, écriture et culture québécoise : Un projet créatif avec une autrice d’ici
Dans le cadre de mon stage 4, j'ai travaillé avec des élèves en grandes difficultés d'écriture. J'ai observé que ceux-ci rencontraient des difficultés sur l'orthographe, la syntaxe, la ponctuation et la cohérence des idées.
J'ai donc apporté l'idée d'une écriture de Noël dans l'optique de faire un livre rempli des histoires de mes élèves.
J'ai fait mon stage 4 à l'emploi en 4e année, avec 21 élèves + 1 nouvel arrivant en novembre. Je suis encore titulaire de cette classe à ce jour, ce pour quoi j'ai pu me permettre d'étaler l'échéancier de mon projet d'intervention en contexte sur une plus longue durée. Je continue donc de mettre en place mon projet et je constate l'évolution de mes élèves de jour en jour.
Mise en contexte et problématisation :
Lors de mon stage 4 dans une classe de troisième année, j’ai constaté que plusieurs élèves éprouvaient des difficultés à répondre à des questions de réaction. En ce sens, leurs réponses étaient souvent peu développées. De plus, ils avaient du mal à établir un lien significatif entre leur propre expérience et le texte.
Interventions mises en place :
Les élèves de ma classe de stage, plus de la majorité, terminent rapidement le travail demandé et ne se révisent pas. Ils se dépêchent de compléter les questions et dans leur hâte, ils oublient des consignes, ce qui a un impact direct sur leurs résultats qui ne reflètent pas leur réelle compréhension ou maîtrise des notions. Ils ne prennent pas le temps de s’arrêter, de bien lire les consignes et même d’écrire leur nom sur leur copie. Ils ne se révisent pas non plus ou le font à la hâte parce qu’on leur a demandé, se contentant de survoler la copie avant de la remettre.
J’ai effectué mon dernier stage à l’École des Cimes. Précisément, j’étais dans une classe de première année. On retrouvait un total de vingt élèves. Il y avait dix filles et dix garçons. Cette classe semblait être hétérogène. Nous avions des élèves qui avaient un rythme d’apprentissage différent et une autonomie variable. Comme nous le savons, en première année, les élèves apprennent les assises de l’écriture et de la lecture. Donc, nous avions pensé qu’il serait intéressant de faire un projet en écriture : concevoir un abécédaire collectif.
Lors de mon stage IV en maternelle 5 ans, j’ai observé que le jeu symbolique n’était pas utilisé à son plein potentiel avec les élèves. Étant dans une classe particulièrement difficile en milieu défavorisé, j’ai remarqué qu’en début d’année scolaire, la grande majorité des élèves de la classe était à un niveau de jeu immature selon les caractéristiques écrites par Bodrova et Leong.(2012).
Dès le début de l'année scolaire, mon enseignante associée et moi avons remarqué que notre groupe avait plusieurs besoins en écriture. Plusieurs élèves avaient de grandes difficultés en calligraphie, en structure de phrases et en correspondance graphème-phonème. Cela est sans compter les élèves en francisation (3) et les élèves avec des diagnostiques de difficultés d'apprentissage (2). Quelques élèves étaient suivis en orthopédagogie (4). Plusieurs auraient aussi dû l'être, mais ne pouvaient pas, faute de ressources.