Aller au contenu principal

J’ai effectué mon dernier stage à l’École des Cimes. Précisément, j’étais dans une classe de première année. On retrouvait un total de vingt élèves. Il y avait dix filles et dix garçons. Cette classe semblait être hétérogène. Nous avions des élèves qui avaient un rythme d’apprentissage différent et une autonomie variable. Comme nous le savons, en première année, les élèves apprennent les assises de l’écriture et de la lecture. Donc, nous avions pensé qu’il serait intéressant de faire un projet en écriture : concevoir un abécédaire collectif. Particulièrement, nous voulions poursuivre l’apprentissage de la phrase (code rose, sens de la phrase, espaces entre les mots). Notre but était que les élèves soient en mesure d’être autonomes dans leur apprentissage ultérieur.

 

La question à laquelle je souhaitais répondre était : serait-ce possible que les enfants apprennent de manière plus efficace par le mentorat ? Pour ce faire, j’ai travaillé en collaboration avec une enseignante en 5e et 6e année. Il était question de jumeler un élève en première année avec un enfant plus âgé. J’ai dû préalablement expliquer aux élèves en 5e et 6e années comment faire de la rétroaction de manière efficace. Puis, en équipe, ils devaient répondre à quelques questions en lien avec une lettre de l’alphabet qui leur a été attribué. C’est-à-dire, qu’il était question de trouver un animal qui commençait par le son initial de cette lettre, d’écrire une phrase en lien avec ce dernier et d’illustrer par le dessin cette phrase écrite avec l’aide de l’élève plus vieux. Dans l’optique de s’assurer que les enfants en première année effectuaient bien le travail, les élèves plus âgés pouvaient se référer à un aide-mémoire. Pour m’assurer de l’engagement à la tâche et de la motivation des élèves, j’ai conçu cette activité en fonction de leurs intérêts qui étaient les suivants : travailler avec les élèves plus âgés et d’utiliser les tablettes numériques. 

 

À la suite de la réalisation de mon PIC, mon enseignante associée et moi avions constaté que les élèves parvenaient à construire plus facilement des phrases. En effet, ils ont la possibilité de se référer fréquemment eux aussi aux aide-mémoires que j’avais créés pour les enfants de 5e et 6e année. Également, nous avions constaté ce fait lorsque les élèves effectuaient d’autres tâches en écriture (ex. : cahier d’activité « ABC avec Majesté », cahier mauve, etc.). On est donc venu à la conclusion que l’acquisition des notions en lien avec la phrase s’est fait plus facilement grâce à l’effet motivant du mentorat. Comme nous le savons, il y a une forte corrélation en l’intérêt, la motivation et l’engagement à la tâche. 

Cohorte