Mise en contexte et problématisation :

Lors de mon stage 4 dans une classe de troisième année, j’ai constaté que plusieurs élèves éprouvaient des difficultés à répondre à des questions de réaction. En ce sens, leurs réponses étaient souvent peu développées. De plus, ils avaient du mal à établir un lien significatif entre leur propre expérience et le texte.

Interventions mises en place :

Pour remédier à cette problématique, j’ai structuré la planification de mon projet d’intervention contextualisée (PIC) autour de l’enseignement explicite d’un modèle de réponse aux questions de réaction. J’ai adapté et bonifié un modèle de réponse déjà utilisé dans mon école de stage afin de mieux répondre aux besoins des élèves. Jai également créé un carnet de lecture dans lequel les élèves pouvaient répondre à des questions de réaction en lien avec des courts-métrages et des albums jeunesse. Ils ont eu l’occasion de s’exercer en équipe et individuellement à plusieurs reprises.

Tout d’abord, j’ai présenté aux élèves le modèle « Question cœur », une version bonifiée du modèle initial. Après le visionnement d’un court-métrage, j’ai modélisé la manière de répondre à une question de réaction en utilisant ce modèle. Par la suite, j’ai amorcé l’étape de la pratique guidée, qui s’est déroulée en trois séances où les élèves ont pu s’exercer, tant individuellement qu’en équipe. À la fin de chaque activité, j’offrais une rétroaction écrite directement dans leur carnet de lecture pour les aider à progresser. La dernière phase de mon PIC consistait en la pratique autonome. Durant cette étape, les élèves ont continué à s’exercer à trois reprises, consolidant ainsi leurs apprentissages. Une fois le projet terminé, j’ai invité les élèves à comparer leurs réponses du début à celles de la fin afin de constater leurs progrès.

Observations:

Pendant toutes les séances de mon PIC, je circulais activement dans la classe pour observer les élèves, les questionner sur leur travail et leur fournir des rétroactions immédiates. De plus, après chaque activité, je récoltais les carnets de lecture afin d’examiner leur travail et d’y inscrire des rétroactions écrites. À la fin du projet, j’ai pu constater une nette amélioration de leurs capacités à répondre aux questions de réaction. Les élèves sont désormais capables de formuler des réponses plus développées, en établissant des liens pertinents entre le texte et leur propre expérience.