J’ai réalisé mon stage 4 à l’école de l’Accueil à Saint-Émile dans une classe de 5e année. C’est en observant mes profils d’élèves que je me suis rendu compte que ceux-ci avaient beaucoup d’énergie et qu’ils avaient un grand besoin de bouger. C’est pourquoi mon projet d’intervention en contexte visait les saines habitudes de vie. Que ce soit par rapport à l’activité physique, à l’alimentation, mais aussi à l’estime de soi. Le cœur du projet était de motiver les élèves, mais aussi de les faire apprendre sur les saines habitudes tout en leur faisant faire des apprentissages scolaires en français, en mathématiques et en éthique.

En effet, leur agitation en classe m’en disait beaucoup sur leur besoin de bouger, mais encore, ceux-ci me parlaient beaucoup de sport, tant les filles que les garçons. De plus, ce besoin de dépense d’énergie se faisait ressentir dans leur motivation au travail en classe et sur leur comportement lors des périodes de matières scolaires. J’avais donc de la difficulté avec ma gestion de classe et les élèves avaient de la difficulté à faire des apprentissages significatifs, car ils étaient moins disposés à travailler.

J’ai alors décidé de concentrer mon PIC sur cet intérêt généralisé pour l’activité physique, mais j’ai cru nécessaire d’aller plus loin et d’inclure les saines habitudes alimentaires et l’image corporelle. Les raisons pour lesquelles j’ai inclus ces deux autres sphères sont premièrement, pour donner des stratégies aux élèves pour être plus efficaces et concentrés en classe. Deuxièmement, parce que de nos jours, entre autres avec les réseaux sociaux, les élèves peuvent commencer à se questionner sur leur image corporelle.

Le projet s’est déroulé en 5 périodes. La première période a été consacrée à expliquer les grandes lignes de ce qui attendait les élèves lors des prochaines semaines concernant le projet. J’ai présenté de petites vidéos qui les sensibilisaient aux saines habitudes de vie. Plus précisément, ce que le sport et l’alimentation permettent au corps. Ensuite, j’ai demandé aux élèves de répondre à quelques questions concernant leur fréquence d’activité physique et leur alimentation quotidienne.

Lors des autres périodes, nous étions en action. Pour faire l’apprentissage de la notion de mesure de temps en mathématiques, nous sommes allés à l’extérieur afin de faire un parcours chronométré pour ensuite utiliser les résultats afin de réaliser des problèmes mathématiques. Lors d’une autre période, nous sommes allés à l’extérieur étudier les mots de vocabulaire de la semaine sous la forme d’une course à relais. Lors d’une troisième période, j’ai présenté ce qu’était l’image corporelle et nous avons, en groupe, discuté du sujet. Lors d’une dernière période, nous avons créé des brochettes de fruits en intégrant les fractions. Toutes les activités étaient appuyées par des capsules informatives, des jeux-questionnaires ou des autoévaluations pour les aider à prendre conscience de l’importance des saines habitudes de vie au quotidien. De plus, avant les périodes d’activité physique, les élèves devaient situer, sur un thermomètre, leur niveau d’énergie et leur niveau de concentration avant et après l’activité.

J'ai réalisé que les élèves étaient plus motivés lorsqu’ils voyaient une période du projet à l’horaire. De plus, les apprentissages étaient plus concrets pour eux. Par contre, par rapport à leur besoin de bouger, j’ai constaté que j’y répondais sur le moment, mais qu’ils n’étaient pas plus calmes lors des périodes suivantes…

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