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J’ai fait mon stage au préscolaire, et comme beaucoup de situations sont nouvelles pour les enfants, ils ont énormément d’apprentissages à faire au niveau de la gestion de leurs émotions, ainsi que de la régulation de leurs comportements. Évidemment, ils s’ajustent à un nouveau mode de fonctionnement en arrivant à l’école et cela leur demande énormément de capacités d’adaptation et de concentration. Il faut donc leur donner du temps et les accompagner dans leur parcours en leur enseignant des moyens pour arriver à mieux vivre avec toutes les émotions qui les envahissent et les règles qu’ils doivent suivre.

J’ai remarqué que plusieurs enfants de ma classe avaient beaucoup de difficultés à se calmer lorsqu’ils vivaient des conflits ou qu’ils n’avaient pas ce qu’ils désiraient. Ils pouvaient alors donner des coups, crier, pleurer ou se retirer dans un coin. Aussi, plusieurs enfants arrivaient mal à contrôler leur enthousiasme ou leurs émotions sans se désorganiser. Certains peinaient également à suivre les consignes et il était ardu de les ramener à l’ordre. Tout cela est tout à fait normal à leur âge, mais il me semblait approprié de mettre en place une série d’interventions afin de leur enseigner des stratégies et des techniques pour leur apprendre à bien accueillir et reconnaître leurs émotions et celles des autres.

Ainsi, à travers différentes interventions en lien avec la littérature jeunesse, le cinéma et la marionnette, j’ai voulu aider les enfants à mieux comprendre leurs émotions et à réguler leurs comportements. De plus, je voulais les outiller pour qu’ils apprennent à verbaliser leurs sentiments et leurs émotions, ainsi qu’à être plus responsables de leurs actes. J’ai également voulu soutenir le développement de leurs fonctions exécutives, et plus particulièrement de l’inhibition, à travers diverses activités, dont un jeu de maître/apprenant où l’élève devait enseigner les comportements appropriés à une marionnette. Les activités étaient accompagnées de rétroactions et d’autoévaluations afin de mesurer les impacts des interventions et pour faire participer les enfants à leur processus de régulation. Les résultats souhaités étaient une meilleure capacité chez les enfants à nommer et comprendre leurs émotions afin de calmer plus adéquatement les trop-pleins d’émotions, ainsi qu’à observer un meilleur contrôle de l’impulsivité en classe, et donc une plus grande facilité à respecter les règles de la classe. 

Cohorte