« Little Spots of Emotions »
L’automne dernier, j’ai réalisé mon stage 4 dans une classe de préscolaire 5 ans de L’école New Liverpool Elementary School, une école anglophone de Québec. Dans ma classe, certains élèves parlaient seulement en anglais, alors que d’autres étaient francophones et ne parlaient pas du tout anglais en début d’année.
Dans le cadre de mon stage 4 réalisé à l'automne 2023 dans une classe de préscolaire 5 ans, plusieurs observations m'ont amené en mettre en place mon PIC. Tout d'abord, dès le début de l'année scolaire, j'ai remarqué qu'il n'y avait pas de coin calme au sein de la classe. Lorsque les élèves vivaient des émotions plus difficiles et avaient de la difficulté avec la régulation de ces dernières, ils étaient amené à gérer le tout en retrait du groupe à leur place ou dans le corridor.
Cet automne, j'ai eu l'opportunité de réaliser mon stage de fin d'études à l'école Sainte-Thérèse de Dolbeau-Mistassini, où j'ai travaillé auprès d'une classe de maternelle 5 ans.
Dans le cadre de mon projet d’intervention en contexte, je souhaitais amener les élèves à adopter une bonne posture d’écoute lorsqu’un adulte ou un autre élève s’adressait à eux, et ce, peu importe le contexte (explications d’activité d’apprentissage, résolution de conflit, consigne, etc.)
Depuis cette année, à l'école où j'ai réalisé mon stage 4, il n'y avait plus de restrictions pour les collations (autres celles liées aux allergies). En plus de ce retrait de restriction, chaque semaine, nous recevions quelques collations à distribuer au courant de la semaine selon les besoins. Cela étant dit, j'ai pu faire quelques observations en lien avec le fait de manger à sa faim ou non, puis de manger des aliments soutenants. Comme l'alimentation a un rôle à jouer dans le développement de l'enfant, mes observations m'ont grandement préoccupée.
La classe de maternelle ne présentait pas de problématique majeure. La zone de développement des élèves suivait la logique de ce groupe d’âge pour la majorité. Le projet PIC a été pensé dans une optique de prévention et de soutien au développement des élèves. Lors de la journée d’accueil, la directrice a énoncé sa devise : « Enjoy the little things ». Il faut dire que cette citation m'a particulièrement marqué, car elle est importante pour moi également.
À l'automne 2023, j'ai réalisé mon stage 4 dans une classe de préscolaire 5 ans. Ma classe était constituée de 8 garçons et 8 filles dont plusieurs avaient des problématiques comportementales ou langagières. Suite à mes observations, j'ai déterminé que les transitions et les moments au tapis (explications d’ateliers, activités de conscience phonologique, causerie, message du matin, jeux, etc.) représentaient un réel défi. En effet, la capacité d’autorégulation de mes élèves était souvent de très courte durée.
Cet automne, ma classe de stage comportait 15 élèves. La plus grande problématique dans la classe était la capacité d’attention des élèves. En effet, cette problématique engendrait d’autres problèmes, soit le respect des attentes pédagogiques et comportementales, le contrôle des émotions, la désorganisation pendant les transitions ainsi que l’autonomie. Ainsi, en réglant la problématique principale, il m’a été possible de régler les autres problèmes nommés.
Pour les enfants d’âge préscolaire, c’est le jeu symbolique qui produit le plus de gains développementaux (Bodrova et Leong, 2012), mais pour ce faire, « il doit d’abord se développer et atteindre sa forme mature » (Marinova et Drainville, 2021, p.36). Mon projet d’intervention en contexte redonnait une place de choix au jeu libre. Plus précisément, il portait sur les différents rôles que l’enseignant peut adopter pour soutenir la progression des niveaux de jeu symbolique.
