J’ai réalisé mon stage 4 dans une classe de 17 enfants au préscolaire 5 ans à l’école de l’Apprenti-Sage. L’école se situe au cœur d’un quartier résidentiel de l’arrondissement des Rivières.
Mis en oeuvre dans une classe de préscolaire Montessori, ce projet visait à aider les élèves à développer l’autocontrôle et l'autonomie dans le contexte de la détente quotidienne. Des stratégies concrètes leur ont été enseignées pour maîtriser leur corps, dont la leçon de silence, le yoga et l'auto-massage, stratégies que les élèves ont ensuite été invités à mettre en oeuvre de manière autonome.
Lors de mon stage 4, j'ai eu la chance d'être en situation d’emploi (dans une classe de 3e année au primaire), composée d'élèves âgés de 8 à 9 ans (10 garçons et 6 filles). J'ai même pu avoir le poste jusqu'en fin d'année grâce à mon autorisation provisoire d'enseigner.
Lors de mon stage 4, j'ai été confronté à une classe de 3ᵉ année du primaire présentant des défis par rapport à leur autonomie. Cette autonomie était nécessaire en raison des routines d'apprentissage, de la structure des évaluations et de l'organisation de la classe en classe flexible.Au sein de la classe, les examens étaient toujours corrigés en présence des élèves, cette formule laissant beaucoup de travail autonome aux élèves. Lorsqu'ils avaient terminé un travail, la plupart des élèves avaient besoin de l'enseignante pour savoir quoi faire.
Dans le cadre de mon stage 4 au préscolaire, j’ai élaboré un projet visant à développer des habiletés sociales clés chez les élèves en collaboration avec trois stagiaires au préscolaire. L’objectif principal était d’améliorer le climat de classe en réduisant les conflits interpersonnels, en travaillant spécifiquement sur trois compétences sociales : le partage, les gestes réparateurs et l’empathie.
La problématique de ma classe était le fait que mes élèves parlaient beaucoup entre eux et beaucoup sans lever la main. De plus, les élèves avaient un ton de voix assez fort, lors des travaux d'équipe, ils n'étaient pas capables de chuchoter.
Mes collègues et moi nous sommes intéressés aux habiletés sociales telles que le partage, la réparation et l'empathie au préscolaire. L'apprentissage de ces habiletés s'est basé sur plusieurs activités d'intégration telles que la littérature jeunesse, l'écoute de capsules, des causeries, ainsi que du renforcement positif... beaucoup de renforcement positif! Plus concrètement, nous nous sommes interrogés sur l'impact de l'acquisition de ces compétences sur le climat de classe.
Mon projet d'intervention en contexte avait pour objectif de favoriser l’autonomie et l’autorégulation des comportements en classe. La problématique rencontrée était les difficultés d'autorégulation chez certains élèves, entraînant des comportements perturbateurs en classe et impactant leur apprentissage et parfois celui de leurs pairs.
Dans ma classe de stage, j’ai observé qu’un élève cherchait souvent à attirer mon attention en adoptant des comportements inappropriés. Afin de l’aider à mieux gérer ses actions et à développer ses habiletés sociales, j’ai mis en place un système d’émulation basé sur un code de couleurs. À chaque période, une couleur (vert, jaune ou rouge) était attribuée en fonction du nombre d’avertissements reçus. Ce système visait à encourager des comportements plus positifs, tout en renforçant ses interactions avec les autres.
Le but de ce projet était de favoriser l'autonomie des élèves et réduire le nombre de questions inutiles (auxquelles j'ai déjà répondu) lors des périodes de travail individuel ou en équipe. Pour ce faire, j'ai mis en place un tableau interactif fonctionnant avec des lumières permettant aux élèves de prendre eux-mêmes les décisions concernant le niveaux de voix, la méthode de travail, quoi faire lorsqu'ils ont des questions et à quel endroit ils peuvent travailler. Ce projet permettait aux élèves d'être actif dans les décisions.