Aller au contenu principal

Mon projet d'intervention en contexte avait pour objectif de favoriser l’autonomie et l’autorégulation des comportements en classe. La problématique rencontrée était les difficultés d'autorégulation chez certains élèves, entraînant des comportements perturbateurs en classe et impactant leur apprentissage et parfois celui de leurs pairs. 

Pour répondre au problème et améliorer le climat de classe, j’ai mis en place plusieurs interventions. J’ai choisi des outils d’autoévaluation pour aider les élèves à apprécier leurs progrès (Gaudreau, 2024). J’ai planifié des objectifs et cibles à atteindre chaque semaine (Gaudreau, 2024). J’ai essayé la stratégie pédagogique de l’autoreprésentation pour développer leur autonomie « utiliser une carte de couleur lorsqu’ils ont besoin d’aide pour réaliser une tâche » (Gaudreau, 2024). J’ai intégré dans notre routine la cohérence cardiaque « permet de mieux se centrer et s’apaiser, d’améliorer ses capacités cognitives et de favoriser la résilience, capacité à faire face aux situations difficiles » (Doux, 2018) et (Massé et Verret, 2019). J’ai continué d’exploiter la stratégie de rétroactions sur les comportements attendus pour amener les élèves à s’autoréguler par eux-mêmes (Botton, 2024). J’ai fait l’enseignement explicite des stratégies d’autorégulation comportementale (Gaudreau, 2024) et (Massé et Verret, 2019). 

Résultats : 

Pour permettre aux élèves de s’interroger sur leur comportement pendant à différents moments de la journée, comme lors de la routine du matin ou à la bibliothèque, je les questionnais régulièrement.​ Je leur demandais comment ils avaient trouvé leur période, quelle note sur 10 ils se donneraient à eux-mêmes et aux groupes et comment ils allaient faire pour atteindre un 10/10 en groupe. À la suite de nos discussions, j’inscrivais la note de groupe sur notre tableau blanc. ​De cette manière, les élèves étaient capables de s’autoévaluer, de réfléchir aux moyens pour s’améliorer et maintenir le comportement attendu à long terme. ​Cette manière de fonctionner faisait partie intégrante de notre quotidien, et j’ai observé de réelles améliorations dans le comportement du groupe. Je consignais leurs progrès dans l'une des grilles de mon agenda.

Chaque jour, dans les grilles de mon agenda, je notais si chaque élève respectait les objectifs fixés. J’y inscrivais également les élèves qui participaient bien à la cohérence cardiaque. C’était à partir de la consignation journalière que je pouvais ensuite établir des liens entre mes interventions et le comportement des élèves. J’ai observé beaucoup de progrès quant à l’autonomie et l’autorégulation des élèves.

Documents
Fichier attaché Taille
Cibles PIC consignation.docx 627.03 Ko
Cohorte