Mon projet d’intervention consistait à créer une histoire avec mes élèves de manière collaborative. Le tout dans le but de développer le gout à la lecture et à l’écriture. En effet, le début de la lecture et de l’écriture représente un défi important pour mes élèves de première année. Ce projet avait donc pour objectif principal de donner le gout à la lecture et à l’écriture dans un contexte ludique d’apprentissage. Depuis le début de l’année, j'ai remarqué un fort désir de la part de mes élèves pour l'apprentissage de la lecture et de l'écriture.
Durant les dernières années de notre bac nous avons été amenés à réfléchir sur la nécessité de la rétroaction dans les apprentissages des élèves et l’important de celles-ci. De plus, en discutant avec les autres enseignantes de mon milieu de stage, j’ai compris que la rétroaction était un sujet dominant et préoccupant pour la plupart d’entre elles, et ce, particulièrement en 1re année.
Observations du contexte
Lors de mon stage, mes élèves de 2e année manifestaient un grand intérêt pour l’entraide et me demandaient souvent d’aller aider les autres lorsqu’ils avaient terminé un travail individuel. J’ai donc décidé de montrer à mes élèves comment être de bons mini-profs, c’est-à-dire comment aider les autres, comment bien expliquer et comment donner de la rétroaction et des commentaires constructifs.
Pour mon PIC, j'ai tenté d'amener des élèves de 2e année à développer leur motivation intrinsèque et leur plaisir lors de l'écriture (une tâche difficile vous conviendrez!). J'ai fait ce choix puisque ma classe de stage comportait plusieurs élèves éprouvant des besoins particuliers quant à l'apprentissage, puis la moyenne en français était très basse. Par ailleurs, l'écriture est une tâche difficile pour les enfants puisqu'elle nécessite une grande concentration, de la créativité, de la motricité fine et une part de mémorisation.
Suite à mes observations et à plusieurs discussions avec mon enseignante-associée, j’ai décidé que mon projet d’intervention en contexte serait d’élaborer une pédagogie d’entraide au sein de la classe.
J’ai réalisé mon stage IV dans une classe de 1re et 2e année, à l’école de la Fourmilière du Centre de Services Scolaires des Premières Seigneuries (rang 9 SFR et 8 IMSE). Dès le début de mon stage, j’ai remarqué qu’une très grande partie des élèves de ma classe était peu ou pas du tout autonome dans la résolution de leurs conflits. Plutôt que de tenter de régler le problème par eux-mêmes en utilisant diverses stratégies, les élèves rapportaient systématiquement le malentendu à un adulte.
À la lumière des caractéristiques de mes élèves, j'ai décidé de cibler le volet émotion pour mon projet d'intervention en contexte. Dès le début de l'année, j'ai remarqué chez la plupart de mes élèves de première année des difficultés considérables liées à la gestion et à l'identification des émotions. Ce manque se faisait sentir particulièrement lors des récréations, des dîners ou simplement lors des transitions.
Dès le début de l'année, j'avais remarqué que mes élèves avaient de l’intérêt par rapport aux albums jeunesse, aux histoires racontées et aux anecdotes personnelles. Ils étaient toujours très emballés lorsque je leur faisais la lecture d’un album jeunesse. De plus, mes élèves aimaient partager leurs idées et ils étaient très créatifs. Par mes observations, j’ai remarqué que mes élèves avaient de la difficulté en écriture et qu’ils manquaient souvent d'idées pour réaliser les travaux d’écriture qu’ils soient simples ou plus complexes.