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À l’automne 2018, j’ai réalisé un gros projet avec les élèves de ma classe de stage. Ils sont en 4e année. Ce projet a permis aux élèves de travailler l'appréciation d'oeuvres littéraires et d'enrichir leur vocabulaire. Pour ce faire, nous avons effectué un combat de livres. Chaque semaine, je lisais deux albums jeunesse aux élèves. Avant de faire la lecture du premier album, j'effectuais une mini-leçon sur un élément en particulier afin d'accompagner les élèves dans leurs appréciations (comparer deux histoires ayant un même thème, utiliser un bon vocabulaire, parler de ses émotions, etc.). Par la suite, une fois que j'avais lu les deux histoires, chaque élève devait faire une appréciation de l’album qui, selon lui, méritait de gagner le combat de la semaine. Le tout se faisait dans un cahier prévu à cet effet (Mes appréciations d'oeuvres littéraires). À la fin de la semaine, j’annonçais le gagnant aux élèves. Après observation, c'était l'un des moments préférés des élèves puisque je faisais de l'improvisation avec ma guitare. 

À la fin de la mini-leçon, je prenais toujours le temps de présenter les deux albums et d'expliquer aux élèves les raisons pour lesquelles je les avais choisis. De plus, lorsque l'histoire s'y prêtait, je faisais une capsule culturelle pour que les élèves puissent avoir une meilleure idée des personnages. Par exemple, avant de lire l'album Plus noir que la nuit, j'ai expliqué aux élèves qui était Chris Hadfield. 

Ensuite, après la lecture de chaque album, je présentais aux élèves deux ou trois mots nouveaux en leur donnant ma propre définition de chacun d’entre eux. Ces définitions étaient affichées au mur et les élèves pouvaient s'y référer. Une fois le combat de livres terminé, les élèves ont dû réaliser une situation d’écriture en lien avec le schéma du récit en cinq temps. Pour ce faire, j’ai attribué à chaque élève un personnage et un lieu différent. Le but était d’inventer des histoires farfelues et, bien entendu, d’avoir du plaisir. Comme les élèves venaient de finir une situation d'écriture, je les ai encadrés tout en leur laissant une certaine liberté pour éviter que la tâche ne soit trop lourde. De plus, dans leur texte, les élèves devaient intégrer un minimum de deux mots nouveaux. Cela m'a permis de voir s'ils étaient en mesure de les employer correctement dans un texte. Enfin, certains élèves (environ la moitié de la classe) ont eu le temps de faire une page couverture de leur histoire. 

Tout au long du projet, j'ai pu observer les élèves et constater qu'ils l'appréciaient vraiment. Après la lecture des deux albums, je laissais ceux-ci à la disposition des élèves et ils les lisaient à plus d'une reprise. De plus, en effectuant la correction des situations d'écriture, j'ai remarqué que les élèves avaient vraiment usé de leur créativité. Certains sujets étaient plus difficiles que d'autres (un ambulancier dans le désert). 

En janvier, je suis retournée voir les élèves pour leur faire une surprise pour leur remettre un recueil de textes contenant chacune de leurs histoires. Ils étaient vraiment contents. 

Cohorte