Dans le cadre du stage 4 en enseignement primaire, j'ai réalisé mon PIC en tenant compte des besoins des élèves, de l’école et de mon enseignante associée. Pour ce faire, j’ai observé pendant plusieurs semaines le contexte dans lequel j'étais. J'ai réalisé mon stage au 2e cycle dans une classe de 3e et 4e année. Il y avait 12 élèves de 4e année et 11 élèves de 3e année. Les élèves dans cette classe ont été choisis puisqu’ils sont autonomes et ne présentent pas de problème de comportement. De plus, ils ne présentent pas de grave difficulté d’apprentissage. Il n’y a aucun plan d’intervention et aucun élève ne rencontre l’orthopédagogue.
Lors des premières semaines du stage, j’ai observé l’intérêt prononcé des élèves pour les mathématiques. À l’opposé, les élèves n’étaient pas enjoués à l’idée de faire du français. À la suite de ces observations, j’ai conclu qu’il serait pertinent de développer le goût de faire du français avec ce groupe d’élèves. Puisqu’il n’y avait pas de grande difficulté d’apprentissage ni de problème de comportement, je me suis questionnée à savoir ce qui comblerait un besoin dans cette classe. J'ai constaté une réelle différence lorsque j’enseignais les mathématiques et le français. Les élèves participaient davantage et semblaient plus motivés lorsque nous abordions le domaine des mathématiques. Le but de mon projet était donc de rendre l’apprentissage du français plus motivant et plus intéressant pour les élèves. Je me suis concentrée sur l’apprentissage de la grammaire ainsi que l’écriture. Par le biais de jeux de grammaire, je souhaitais développer la motivation des élèves pour cette matière en combinant le plaisir des jeux ludiques et les notions de grammaire. De plus, j'ai réalisé des ateliers d’écriture avec les élèves. J'ai choisi des sujets en lien avec leurs intérêts et nous avons abordé différentes notions liées à l’écriture selon la progression des apprentissages.
Tout au long de ce projet, j'ai constaté l'engagement des élèves lors des périodes d'écriture et lors des jeux de grammaire. Cela a permis de varier les approches pédagogiques pour apprendre le français et du même coup, d'aller captiver les élèves moins motivés. Lors de ces périodes, il n'y avait pas de commentaires négatifs et les élèves se mettaient au travail rapidement.