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Mon projet d’intervention en contexte a été réalisé dans une classe de 25 élèves de 3e année dans la région de Rivière-du-Loup. Bien que nous soyons en région, le manque de locaux est bien réel, alors même que la classe peine à recevoir les 25 élèves. Habituellement, j’aime beaucoup faire travailler les élèves en équipe afin de leur laisser beaucoup d’autonomie et afin de me laisser du temps pour faire de la différenciation avec les élèves en difficulté. Dans ce contexte, l’espace ne me permettait pas de réaliser d’apprentissage en équipe. Il n’y avait qu’une seule façon de placer les 25 bureaux dans la classe.

J’avais donc comme besoin de trouver une nouvelle façon de donner de l’autonomie aux élèves tout en me permettant de faire de la différenciation.

J’avais plusieurs élèves qui avaient des résultats près de la perfection dans tous les domaines, alors que d’autres étaient en grandes difficultés d’apprentissage, surtout en lecture. Les différents plans d’intervention (8) me donnaient du fil à retordre lors des évaluations vu les différentes adaptations à mettre en place dans les différents domaines pour différents élèves.

Le projet que j’ai décidé de mettre en place pour répondre à mes besoins précis a été le plan de travail hebdomadaire. Ce plan de travail était donné aux élèves le lundi avec quelques brèves explications sur les pages de cahier à faire au cours de la semaine. Ils étaient complètement autonomes dans la réalisation des tâches données, sauf s’ils avaient des questions. Les tâches se réalisaient lorsqu’ils avaient fini des travaux d’avance ou lorsqu’ils avaient terminé une évaluation plus tôt et qu’il restait encore du temps. Lorsque leur plan de travail était terminé, les élèves devaient occuper leurs temps libres par de la lecture.

La correction des tâches données se faisait soit de manière individuelle, soit en grand groupe. Elle se faisait soit au courant de la semaine, soit en début de la semaine suivante, selon le rythme des élèves. Le plan de travail m’était utile autant dans la gestion de mon temps que pour m’aider à faire de la différenciation, alors qu’il servait aussi à rendre les élèves plus autonomes et motivés.

Dès la première semaine, j’ai pu remarquer que les élèves étaient beaucoup plus engagés et autonomes dans leur travail. Ils se sentaient en contrôle, tout en étant libre de faire des choix de ce qui leur plaisait le plus dans le plan de travail. Ils étaient libres de faire les tâches dans l’ordre qu’ils le désiraient.

De plus, afin de les garder impliqués dans le processus de plan de travail, chaque semaine, je prenais un moment où ils me donnaient des rétroactions afin que le plan de travail de la semaine suivante corresponde davantage à leurs besoins.

Le plan de travail n’a eu que des effets positifs sur les élèves. Les trois besoins psychologiques étaient comblés, ce qui faisait que la majorité des élèves étaient motivés à faire le travail demandé.

On peut voir dans une courte vidéo la transition d’une évaluation vers le plan de travail et le tout se fait comme une routine bien implantée. Ils sont complètement autonomes dans leur travail, ce qui me permet d’aider les élèves en difficulté et qui ont besoin d’adaptation tout en commençant ma correction.

Dans les traces ci-jointes, on peut aussi voir la différence entre mon premier plan de travail et mon dernier plan de travail de mon bloc 3 suite aux rétroactions faites par les élèves.

Documents
Fichier attaché Taille
plan_de_travail_semaine_1.docx 16.76 Ko
plan_de_travail_eleve.pdf 285.29 Ko
Cohorte