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Contexte de réalisation

J'ai réalisé mon stage IV à l’école Dominique-Savio, une école primaire située à Québec, dans une classe de deuxième année. Sur les 17 élèves de ma classe, cinq étaient vus en francisation, deux étaient suivis par l’orthopédagogue et une était suivie par l’orthophoniste. Outre cela, deux élèves avaient un trouble anxieux et un élève avait un diagnostic de TSA.

Les observations que j’ai réalisées lors de mon stage m’ont permis de constater que les élèves de ma classe éprouvaient de la difficulté avec la compétence Résoudre une situation problème mathématique. Chaque situation proposée devait être relue plusieurs fois, morcelée et modelée en groupe de manière continue pour être comprise des élèves. Plusieurs avaient besoin d’un accompagnement individuel et d’autres n’étaient pas en mesure de compléter les tâches demandées malgré l’accès à une feuille aide-mémoire du processus de résolution. Plusieurs élèves montraient également des signes d’anxiété en s’opposant à la tâche proposée par peur de ne pas la comprendre et de l’échouer. J’ai eu l’occasion de valider ces observations avec mon enseignante associée, laquelle était tout à fait en accord avec mon choix de projet.

 

Intentions d’intervention

L’intention d’intervention principale de mon projet d’intervention en contexte était d’amener les élèves de ma classe de stage à développer leurs habiletés en résolution de problèmes mathématiques. Pour y arriver, les élèves ont été exposés à de nombreuses situations de résolution de problèmes mathématiques qu’ils ont travaillées individuellement, en équipe et en groupe. Les stratégies pédagogiques ciblées étaient le modelage, la manipulation de matériel et la représentation graphique. J'ai aussi tenté de faire acquérir aux élèves certaines stratégies de résolution de problème telles que la planification de sa démarche, la compréhension de la situation et l’organisation du processus.

 

Structure de réalisation

Mon projet d’intervention en contexte s'est déroulé pendant tout le mois de novembre à raison d'une ou deux situations de résolution de problème mathématique par semaine. Les sujets mathématiques étaient différents d'une situation à l'autre, tout comme les modalités de résolution. Je me suis assurée d'évaluer l'efficacité de mon projet par la réalisation d'un pré-test et d'un post-test de résolution de problème.

Pour m’aider dans la réalisation de mon projet, j'ai consulté l’orthopédagogue de mon école afin de mieux cerner les enjeux entourant la démarche de résolution de problème au premier cycle (obstacles, choix de situations, étapes, etc.). J'ai également effectué une sorte de revue de littérature des situations de résolution de problème utilisées par les enseignantes de 2e année, afin de choisir des situations complexes et adaptées à proposer aux élèves (avec modification au besoin).

J'ai recueilli plusieurs traces tout au long de ce projet : des réalisations des élèves, des réflexions et discussion avec d'autres acteurs de l'école, du matériel pédagogique créé pour l'occasion, des observations de maitrise ou non de certains concepts, etc. 

 

Résultats

Au terme de mon projet, j'ai pu observer une amélioration de l'attitude relative à la résolution de problèmes chez mes élèves : ils abordaient les résolutions de problème de manière plus positive et montraient moins de signes d'anxiété. Ils avaient aussi une meilleure idée de la manière de planifier et d'organiser leur démarche pour résoudre le problème proposé, même si les réponses finales n'étaient pas correctes. 

Cohorte