J’ai effectué mon stage à l’école Fernand-Séguin. Cette école à visée scientifique souhaite développer la démarche scientifique chez les élèves. C’est pourquoi j’ai décidé de faire mon PIC en lien avec les sciences. Au cours du stage, j’ai eu la chance de participer à un projet pilote avec la commission scolaire de la Capitale et la commission scolaire des Découvreurs. Ce projet visait à faire faire plus de sciences aux élèves grâce à un laboratoire mobile présent en permanence dans la classe. Parfois, à cause d’un manque de connaissances ou d’un sentiment d’insécurité, les enseignants n’osent pas faire de sciences. Avec l’aide de cinq autres enseignants, j’ai créé une première activité que j’ai ensuite testée avec mes élèves. Pour commencer, nous avons observé et analysé une image qui présentait une machine de Goldberg. Les élèves ont été questionnés concernant ce qu’ils voyaient. Nous avons ensuite regardé quelques vidéos présentant des machines de Goldberg. En équipe de trois ou quatre, les élèves devaient analyser une séquence d’une vidéo présentant une machine de Goldberg. Ainsi, les élèves s’exerçaient à nommer les réactions de causes à effet présentes dans leur séquence. Par la suite, les élèves ont été invités à créer une machine de Goldberg à l’aide de matériaux recyclés. Ils ont ensuite dû expliquer les relations de causes à effet présentes dans leur création. Le but n’était pas qu’ils créent une machine de Goldberg parfaite et qui fonctionne, mais plutôt qu’ils soient en mesure de nommer la raison pour laquelle ils ont atteint, ou non, leur but. L’activité a très bien été reçue par les élèves. Ils avaient hâte de créer leur machine et plusieurs m’ont demandé si nous allions pouvoir refaire l’activité. Toutefois, pour cette activité, le laboratoire mobile n’a pas été nécessaire. Je ne peux donc pas dire si le fait d’avoir un laboratoire mobile en permanence dans la classe permet aux enseignants de faire davantage de sciences.
Cohorte